Rouen : il torture et viole une étudiante japonaise qui a raté le dernier train pour Paris, Kevin Escobar Pineda condamné à 18 ans de prison
Il a fait subir à sa victime des actes abominables. Le seul tort de la malheureuse? Avoir raté le dernier train qui aurait pu la ramener chez elle et lui permettre d'échapper aux griffes de son bourreau. Kevin Escobar Pineda, un sans domicile fixe de 28 ans, a été condamné jeudi 22 à une peine de 18 ans de réclusion pour l'agression brutale et le viol d'une étudiante japonaise à Rouen.
Les faits se déroulent en mars 2014. La victime, qui poursuit une scolarité à Paris, décide de s'octroyer une escapade d'une journée dans la préfecture normande. Malheureusement pour elle, elle rate de peu le dernier train qui aurait pu la ramener à la capitale. Elle se retrouve seule, dans la nuit, à l'entrée de la gare dont elle s'est fait éconduire. C'est à ce moment là que le SDF repère sa proie et se décide à l'approcher. Kevin Escobar Pineda explique à la jeune femme qu'il peut l'aider à lui trouver un logement. Naïve ou démunie, l'étudiante japonaise se décide à le suivre dans les rues du centre-ville. Les deux pénètrent dans le hall d'un immeuble non loin du palais de justice. C'est à ce moment-là que le SDF passe à l'attaque.
L'agresseur va alors frapper sa victime et la mordre comme une bête sauvage. Il va ensuite l'étrangler. Face à ce déchaînement de violence, la malheureuse victime finit par perdre connaissance. C'est alors que le pervers se décide à la violer alors qu'elle est inanimée. Il ne partira qu'après lui avoir infligé de multiples sévices et lui avoir, au passage, dérobé sa carte bancaire et son téléphone mobile.
La victime, qui a subi cette succession d'horreurs, le visage tuméfié et ayant subi un viol, retournera finalement à Paris le lendemain et se présentera à son ambassade pour raconter son histoire. L'antenne consulaire nippone l'aidera alors à effectuer des démarches auprès de la justice française. Le profil ADN de l'agresseur est rapidement établi. Dans la fureur de l'agression, le violeur a en effet laissé des traces de sperme sur les murs alors que sa victime était à terre. Kevin Escobar Pineda sera arrêté peu de temps après chez des amis dans l'Oise. Il a reconnu sans difficulté les faits, comme il le fera lors de son procès.
A la barre, l'homme parlera d'une "pulsion" pour justifier son passage à l'acte. Les experts qui l'ont examiné dressent de lui un portrait glaçant: Kevin Escobar Pineda a "une sexualité perverse" et présente "une personnalité psychopathique". L'avocate de l'étudiante japonaise assure que "(sa) cliente ne s'en est pas remise". Elle est retournée depuis au Japon pour poursuivre sa carrière dans une maison de retraite. En plus des 18 ans de prison, le violeur devra se soumettre à un suivi socio-judiciaire pendant 10 ans.
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