Sex-tape : contrôle judiciaire levé pour Benzema, mais toujours aucun contact avec Valbuena
Le contrôle judiciaire de Karim Benzema dans l'affaire du chantage à la sex-tape a été partiellement levé par la juge d'instruction, mais l'attaquant ne peut toujours pas rencontrer son coéquipier des Bleus Mathieu Valbuena, le parquet de Versailles ayant annoncé jeudi qu'il faisait appel.
"Le juge d'instruction a décidé la mainlevée partielle du contrôle judiciaire, en supprimant l'interdiction d'entrer en contact avec Mathieu Valbuena", mais "l'interdiction d'entrer en contact avec les autres mis en examen" est en revanche "maintenue", a précisé le parquet de Versailles dans un communiqué.
L'appel du parquet étant suspensif, cette levée du contrôle judiciaire ne produit toutefois aucun effet dans l'immédiat, jusqu'à une nouvelle décision de la chambre de l'instruction de Versailles.
Karim Benzema a été mis en examen le 5 novembre pour "complicité de tentative de chantage" et "participation à une association de malfaiteurs".
Au cœur de l'affaire, une vidéo intime de Valbuena récupérée par trois hommes, plus ou moins familiers des footballeurs, et qu'ils sont soupçonnés d'avoir utilisée pour tenter d'extorquer de l'argent au joueur de l'OL. Benzema avait été approché par un ami d'enfance, Karim Zenatti, quatrième membre présumé de l'entreprise de chantage, qui lui avait demandé de convaincre Valbuena de payer.
L'attaquant madrilène, originaire de la région lyonnaise, avait parlé de l'enregistrement à Valbuena le 6 octobre au centre d'entraînement des Bleus à Clairefontaine, selon lui de manière amicale, de manière pressante et menaçante selon l'accusation.
La décision de la juge d'instruction, même si elle n'est pas définitive, apparaît comme une première victoire pour Benzema depuis sa mise en examen.
Elle lui permettrait, si elle était confirmée en appel, de jouer l'Euro-2016 aux côtés de Valbuena, alors que la Fédération française de football (FFF) avait précisé que le joueur du Real Madrid n'était pas sélectionnable tant que sa situation judiciaire n'évoluait pas.
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