Poursuivis pour avoir collé des affiches et tagué des slogans effaçables sur un centre de vaccination à Poissy, La procureure demande la requalification en dégradation légère

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G.L
Publié le 04 septembre 2024 - 11:15
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Poursuivis pour avoir collé des affiches et tagué des slogans effaçables sur un centre de vaccination à Poissy, La procureure demande la requalification en dégradation légère.
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Le 3 septembre 2024 à la Cour d’Appel de Versailles comparaissaient trois personnes accusées par l’ancien maire de Poissy, Karl Olive, de dégradations sur le centre de vaccination anti-covid de la ville. France-Soir y était et raconte cette audience ubuesque où ni le maire, ni la mairie, ni son avocat n’étaient présents.    

Elle travaille dans la banque, lui dans le bâtiment, l’autre à la CAF, ce sont des Français ordinaires, plutôt empathiques qui se retrouvent ici aujourd’hui à la cour d’appel de Versailles ne comprenant pas trop pourquoi…  

Il est maire, et depuis peu de temps député, second couteau du mouvement présidentiel et rompu au marketing de l’Élysée, au battage de trottoir à outrance pour faire passer les messages du quoi qu’il en coûte, dans l’espoir de quelques miettes du palais. Et à ce titre un soir de décembre 2021, il décide de s’en prendre médiatiquement, puis auprès de tribunaux à nos trois lampistes qui ont eu le malheur de vouloir s’exprimer d’une manière quelque peu à la mode, façon « femen » en plus soft.  

Si pour les causes « dans l'air du temps » cette manière est assez bien tolérée, comme d’aller jeter de la peinture sur une œuvre d’art pour se faire entendre, bien mal leur en a pris d’utiliser ce moyen pour sensibiliser aux dangers du vaccin Covid. 

Très vite on peut être montré du doigt, exposé à la vindicte mainstream, traité d’anti vax, crime de lèse-majesté.  

Mais anti vax, ils ne le sont pas, ils sont tous vaccinés voir même plus que la normal, mais qu’importe. Ils ont un message, et souhaitent le faire entendre, mettre en garde contre les effets secondaires du vaccin Covid, et on le sait aujourd'hui, ils avaient raison ! 

À Poissy, ville de l’édile Olive, bateleur pour le palais, on ne l’entend pas ainsi. Surtout que le sir Olive dans un accès de zèle macroniste a construit le premier vaccinodrome, gentiment nommé "Mauricette". Difficile de se faire entendre donc à Poissy. Et nos trois pieds nicklés de décider de faire un coup d’éclat un soir, et d’aller coller à la colle uhu stick des affiches sur le barnum du vaccinodrome et de taguer à cinq endroits à la peinture effaçable quelques slogans de mécontentement.  

Quelle aubaine pour notre maire, un bon moyen de faire parler de lui, de son zèle, et de sa dévotion pour Jupiter, tout en fustigeant le « complotisme inconsidéré », danger pour la nation. Il ne lui en faut pas plus pour aller crier au crime sur CNews réclamant châtiments et promettant plaintes et procès.

Ce fut fait avec perte et fracas, jusqu’en cassation, et enfin hier à la cour d’appel de Versailles. Mais le sujet n’est plus à la mode, et l’édile est depuis député, avec d’autres chats à fouetter que de se préoccuper du peuple, et Il semblerait que ce soit une erreur à la vue de ce que l’on apprend.

Tout d’abord les affiches collées, se retiraient sans dégât, quant à la peinture, elle était effaçable. Et de ce fait le matin tout avait disparu sans dégradation et sans laisser de trace… Le maire, Karl Olive, aujourd’hui ne s’est point présenté à l’audience, ni la mairie d’ailleurs, ni même son avocat réputé proche de l’Élysée, maître Arash Derambarsh radié récemment du barreau pour plagiat…

Tout ce petit monde est formidable.

Et la procureure de vouloir requalifier en dégradation légère avec une simple contravention de 5e classe.

Attendons le jugement. La roue tourne lentement.

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