Allergies : les pollens d'ambroisie s'étendent
L'été n'est pas terminé, la saison des allergies aux pollens non plus. Certes, la période la plus dure, de février à juin, est derrière nous. Mais il reste les désagréments liés notamment aux pollens d'ambroisie, cette plante présente dans le sud-est de la France et qui répand ses pollens en août et septembre.
Le pic d'émission pollinique a été atteint le 17 août dans la région de Lyon avec un niveau 3 sur une échelle qui en compte 5. Et il est possible que ce plus haut niveau soit atteint à la fin du mois ou début septembre, la période la plus critique en ce qui concerne l'ambroisie.
Selon le Réseau national de surveillance aérobiologique, "les quantités de pollens d'ambroisie ont fortement augmenté ces derniers jours: le risque d'allergie est élevé à très élevé du côté de Roussillon, Lyon, Valence et Grenoble. Dans la Loire et l'Ain, le risque est pour l'instant modéré mais pourrait rapidement passer au niveau supérieur. Dans le reste de la région Rhône-Alpes-Auvergne, le risque est très faible à faible, tout comme en Poitou-Charentes et dans le nord des régions PACA, Languedoc-Roussillon et Aquitaine".
Loin d'être la nourriture des dieux, l'ambroisie peut être particulièrement irritante. Pour les plus chanceux, cela se limitera à un banal rhume des foins dont elle est la principale source en Amérique du Nord, sa terre natale.
Mais elle peut aussi être particulièrement irritante, provoquant rhinites, conjonctivites, trachéite, toux, et même dans les cas les plus sévères urticaire, eczéma voire crises d'asthme. C'est l'exposition prolongée pendant plusieurs années à ces pollens qui provoque une allergie. Ce qui fait que l'Ambroisie est encore peu connue au-delà de la vallée du Rhône où se limite sa présence.
En revanche, le nombre de départements dans lesquelles elle est présente a doublé entre 2011 et 2014. Les manifestations allergiques se limitent pour l'instant à l'Isère, l’Ain, le Rhône, la Loire, l’Ardèche, la Drôme et le Gard. S'adaptant à de nombreux terrains, l'ambroisie est difficile à éradiquer. Seuls les moutons l'apprécie, les quelque 200.000 personnes traités chaque année beaucoup moins.
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