Atteint de sclérose en plaque, il demande la commercialisation d'un médicament au cannabis

Auteur(s)
B. Azaïs
Publié le 21 juillet 2015 - 20:40
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Laurent Puisais Sclérose en Plaques
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©Facebook Laurent Puisais
Laurent Puisais est sclérosé en plaques depuis l'âge de 25 ans
©Facebook Laurent Puisais
Laurent Puisais est atteint de sclérose en plaques depuis l'âge de 25 ans et revendique le droit de soulager ses souffrances avec un médicament dérivé du cannabis. Il estime qu'une plainte devrait être déposée à l'encontre du ministère de la santé pour "non assistance à personne en danger" et "barbarie".

Laurent Puisais est atteint de sclérose en plaques évolutive depuis l'âge de 25 ans et réclame le droit d'utiliser un médicament dérivé du cannabis pour ne plus souffrir. Aujourd'hui âgé de 52 ans, Laurent Puisais est paralysé du bas de son corps et de son bras droit. L'homme ne comprend pas que le Sativex, un médicament à base de cannabis et capable de diminuer considérablement la douleur, ne soit pas encore disponible pour les grands malades. Pour faire valoir sa revendication, Laurent Puisais a entamé une grève de la faim depuis le 13 juillet et livré un témoignage poignant aux  caméras de France-3.

"Qu'est-ce qui nous reste comme espoir ? interroge-t-il. On a une  maladie pourrie, qui ne se guérie pas et il y a un traitement à portée de main pour ne pas souffrir, ne pas sentir la souffrance et être bien. Mais on est là le cul dans notre fauteuil, on regarde ça à la télé et on se dit +ah non ce n'est pas pour nous, en France on y a pas le droit+" déplore Laurent Puisais, conscient de ce qui l'attend.

"Je vais arriver à un moment où les muscles de ma gorge vont s'arrêter, je ne pourrais plus avaler ni parler.  Je serai branché par le ventre pour manger et petit à petit, les muscles de mes poumons vont s'arrêter […] Alors tous ces gens qui boycottent le Sativex, qu'ils osent venir chez moi et qu'ils m'expliquent simplement, pourquoi ils m'interdisent de vivre ma chienne de vie qui me reste sans souffrir" déclare Laurent Puisais. Dans son témoignage,  ce dernier dénonce l'inaction du ministère de la santé et estime qu'une plainte devrait être déposée à son encontre pour "non assistance à personne en danger" et "barbarie".

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