Cancer de l'enfant : la moitié des cas ne sont pas diagnostiqués
Selon une étude scientifique publiée mercredi 27 février, quasiment la moitié des cancers chez les enfants ne sont pas diagnostiqués. Une situation qui empêche toute prise en charge efficace pour ces jeunes malades.
Faute de moyens médicaux, ils ne sont pas diagnostiqués et n'ont donc aucune chance de survivre. Selon une étude scientifique publiée dans la revue The Lancet Oncology, quasiment la moitié des cancers chez les enfants dans le monde ne sont pas détectés faute d'un quelconque suivi médical. Conséquence: les victimes n'ont pas accès à un traitement.
Selon l'article publié mercredi 27 février, 45% des enfants malades du cancer ne sont pas diagnostiqués. L'étude se base sur le nombre de cancers infantiles recensés dans le monde par les autorités médicales. Sur l'année 2015, le nombre s'élève à 224.000. Or ce chiffre est largement en-deça des projections statistiques basées sur la prévalence du cancer dans le monde, qui estimait que ce nombre aurait dû se monter à 397.000. Pour les auteurs de l'étude cela signifie que presque la moitié des cas ne sont pas recensés officiellement comme des cancers. Et ne sont pas traités comme tels.
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Sans grande surprise, de fortes disparités sont visibles entre les pays qui disposent de registres de cancers infantiles et de méthodes de détection efficace, et ceux qui n'en ont pas. En Afrique, en Asie centrale dans les pays insulaires du Pacifiques, plus de la moitié des cancers des enfants échappent au radar. Ce chiffre est d'à peine 3% en Amérique du Nord et en Europe.
Si rien n'est fait pour améliorer la situation, ce sont 3 millions d'enfants qui pourraient mourir du cancer sans aucune chance d'accéder à un traitement d'ici 2030, si rien n'est fait pour améliorer la situation.
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