Chaque année, plus de 30.000 Français meurent d'un AVC

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 21 février 2017 - 10:09
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Les différents lobes du cerveau.
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©Allan Ajifo/Flickr
En 2013, 18.343 femmes sont mortes d'un AVC contre 13.003 hommes.
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Entre 2008 et 2013, le nombre de morts par AVC a diminué de 13% (sauf chez les femmes de 45 à 64 ans). Côté hospitalisations, la situation est encore très préoccupante selon une étude.

Première cause de mortalité chez les femmes (18.343 décès enregistrés en 2013) et troisième chez les hommes (13.003 décès), les accidents vasculaires cérébraux tuent chaque année, en France, plus de 30.000 personnes, et ce malgré les progrès réalisés ses dernières années, notamment en terme de délais de prises en charge.

Selon une étude publiée ce mardi 21 par l'agence Santé publique France, le raccourcissement du délai de prise en charge du patient, dû au développement d'unités neuro-vasculaires spécialisées, a tout de même permis de diminuer de 13% le taux de mortalité par AVC entre 2008 et 2013. Ces chiffres ne concernent en revanche pas les femmes entre 45 et 64 ans, ni les personnes de plus de 85 ans. Plusieurs facteurs de risque existent: l'âge, l'hypertension artérielle, le tabagisme (en augmentation chez les femmes de 45 à 64 ans), le diabète, l'obésité, la sédentarité et la pollution.

Outre ces facteurs aggravants, les scientifiques qui ont publié cette étude ont également remarqué qu'il y avait des différences en fonction de la région dans laquelle vit le patient. Les taux de mortalité par AVC les plus importants ont été observés dans les territoires d'Outre-Mer comme La Réunion ou en Guyane. En Métropole les Hauts-de-France et la Bretagne sont les régions les plus touchées, alors que l'Île-de-France présente un taux de mortalité deux fois plus bas qu'à La Réunion.

Près de 25% des AVC surviennent chez des personnes de moins de 65 ans qui, dans 30% à 50% des cas, ne sont ensuite pas en mesure de reprendre leur activité professionnelle.

L'AVC est dû à l'arrêt brutal de l'irrigation sanguine qui prive d'oxygène les zones du cerveau touchées. Pour sauver la vie du patient et éviter les séquelles motrices ou intellectuelles importantes, le traitement doit intervenir en urgence dans les quatre heures et demie suivant l'attaque cérébrale.

L'hospitalisation joue donc un rôle majeur dans la survie du patient. Sur ce plan-là, les experts de santé sont encore inquiets. Selon une seconde étude, entre 2008 et 2014, les hospitalisations pour AVC sont passées de 97.000 à 110.000. Le taux d'hospitalisation pour des AVC ischémiques (dus à des caillots) a par ailleurs baissé chez les personnes les plus âgées alors qu'il a enregistré une hausse significative chez les 35 à 64 ans.

Pour enrayer le nombre de mort, l'agence Santé publique France préconise une rpévention plus importance pour une meilleure connaissance des signes de l'AVC qui sont: paralysie ou engourdissement d'un coté du corps, troubles du langage, diminution soudaine de la vision d'un oeil, vertiges, troubles de l'équilibre.

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