Couvre-feu à 18 heures généralisé ? Fermeture des cantines scolaires ? De nouvelles annonces attendues jeudi
« Il faudra prendre des mesures de restrictions, ça c’est certain »
"En effet, au retour des vacances de la Toussaint, les pourcentages d’élèves et enseignants contaminés au SARS-Cov2 avaient décru de moitié pour remonter la semaine d’après la rentrée aux niveaux d’avant les vacances. La nouvelle obligation du port du masque intronisée le 2 novembre n’a donc pas eu strictement aucun impact sur l’épidémie. En revanche, à compter du 27 novembre, sans aucune mesure supplémentaire, les pourcentages de d’élèves et enseignants contaminés au SARS Cov2 sont naturellement revenus à leur niveau antérieur au pic automnal. Ce taux a même décru de 20% par rapport au niveau antérieur au pic automnal pour les enseignants qui doivent probablement atteindre l’immunité collective."
La baisse s’est poursuivie pendant les vacances scolaires de Noël pour atteindre 0,01% tant pour les élèves que les enseignants à l’image de la régression de l’épidémie sur de nombreuses parties du territoire français.
Il ressort de ces données que le port du masque est sans effet sur l’épidémie qui, avec ou sans masque, poursuit sa propagation selon sa propre histoire naturelle. C’est bien ce qu’explique le Dr Laurent Toubiana et le Dr Gerald Kierzek : une épidémie a une histoire naturelle que des mesures sanitaires (identifier, isoler, traiter) ne peuvent endiguer que si elles sont mises en œuvre au tout début d’une épidémie. Or, nous sommes bien loin du début de l’épidémie et des mesures adéquates. Le port du masque est finalement une mesure psychologique et politique.
En outre et surtout, depuis 7 mois, l’impact réel du port du masque sur la propagation du Covid-19 n’a jamais fait l’objet d’une évaluation par le gouvernement français depuis sa mise à exécution pourtant les données sont disponibles et le gouvernement, par la voix de son représentant, avait promis de procéder à des études et des évaluations. A ce jour, rien n’a été fait, et encore moins une étude d’impact préalable.
D’un autre côté, de nombreuses études sur le port du masque par le grand public durant l’épidémie de covid-19 montrent l’inefficacité de ceux-ci. Mais, le gouvernement les ignore.
Fermeture des #écoles -@PrAlainFischer : "Si à un moment donné, il s’avérait que la circulation du #virus est telle chez les enfants qu'ils deviennent vraiment dangereux, il faudrait s’y résoudre" #le79Inter pic.twitter.com/Ok2oP0M4Dp
Le ministère de l’Education nationale planche sur un xième renforcement d’un protocole sanitaire, le conseil scientifique préconise la fermeture des classes dès le premier cas de Covid version variant anglais et la généralisation du dépistage, cependant à la vue des éléments publies dans la requête ci dessus le gouvernement parait ignorer une partie des informations à sa disposition. L'urgence d'un référé liberté se comprend donc étant donné les possibles renforcement des mesures qui ne paraissent pas justifié. Le Conseil d'Etat a la lourde tache de trancher sur un sujet très sensible pour les parents et les enfants.
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