Covid-19 : Brigitte Autran annonce que le retour du masque obligatoire est à l'étude
Invitée d’"Apolline Matin" ce mardi sur RMC et RMC Story, Brigitte Autran, la nouvelle présidente du Covars, qui succède au Conseil scientifique, a annoncé que le retour du port du masque obligatoire est à l’étude pour lutter contre la hausse des cas de Covid-19.
"Tous les indicateurs sont en augmentation, les taux de positivité, d’hospitalisation, de consultation aux urgences et même une amorce d’augmentation du taux d’hospitalisation en réanimation. Donc oui, nous sommes dans cette huitième vague", a lancé Brigitte Autran, présidente du Covars (Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires). Elle annonce ensuite que le retour du port du masque obligatoire est en cours d'étude.
"Il faut continuer à être vigilant, explique-t-elle. Il y a des armes pour se battre. La prévention est très importante. Il faut vraiment porter des masques. On est vraiment dans une vague ascendante. Il reste recommandé de porter des masques de façon très fréquente, dès qu’on est dans un environnement où la distanciation sociale n’est pas respectée. (Retour du masque obligatoire dans certains espaces ?) Aujourd’hui, le Covars étudie ce point, avec différents modèles. L’ensemble des pays européens, les Etats-Unis, l’Amérique du Nord, étudient également ce point. Aujourd’hui, personne n’a réintroduit l’obligation du masque, mais tout le monde l’étudie."
"Il faut encore se préoccuper du Covid"
"Il faut encore se préoccuper du Covid, ajoute Brigitte Autran. On n’est jamais à l’abri de l’apparition d’un variant qui pourrait être plus virulent. Il faut continuer à se faire tester quand on a l’impression d’avoir des symptômes ou qu’on est contact. Il faut que les laboratoires puissent ‘typer’ quel virus est en cause. Sans ça, on ne saura pas si un variant méchant survient. Il peut y en avoir. La surveillance mondiale reste extrêmement importante."
"Les vaccins protègent de façon très importante"
"Heureusement, les vaccins protègent de façon très importante contre les formes graves et les décès. Malheureusement, certaines personnes très fragiles, très âgées, ou qui ont un déficit immunitaire, restent extrêmement sensibles et peuvent faire des formes graves. Les indications sont très claires. Ce sont les personnes de plus de 60 ans et celles qui ont des facteurs de risques. Il faut aller voir son médecin pour savoir si on est éligible à la vaccination. Pour l’instant, une personne qui va bien et qui a moins de 60 ans n’est pas éligible à la vaccination."
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