Hauts-de-Seine : première greffe d'un utérus en France
Une femme infertile a pu bénéficier de la première greffe d'utérus faite en France le 31 mars dernier à l'hôpital Foch de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. L'opération a été pratiquée après un don d'une personne vivante: la mère de la patiente.
C'est une première en France. Une femme infertile a pu bénéficier d'un greffe d'utérus le 31 mars dernier à l'hôpital Foch de Suresnes dans les Hauts-de-Seine.
La trentenaire a bénéficié du don d'une personne vivante: sa propre mère. Elle est née il y a 34 ans avec le syndrome de Rokitansky (RRKH), c’est-à-dire sans utérus. Une femme sur 4.500 est touchée par ce syndrome.
La mère et la fille "vont bien" ce jeudi 11, comme l'a souligné le professeur Jean-Marc Ayoubi cité par Le Figaro.
A voir aussi: Un fœtus retiré de l'utérus de sa mère, opéré puis réinséré
"La patiente transplantée n'est pas encore enceinte et le transfert d'embryons préalablement congelés pourrait se faire dans dix mois", a expliqué celui qui est le chef du service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction à l'hôpital Foch.
Ce genre de greffe a déjà été réalisé dans d'autres pays et a d'ailleurs permis des naissances d'enfants au Brésil ou en Suède en 2017 et 2014.
La technique est ainsi une alternative (expérimentale) à la GPA, gestation pour autrui, qui reste très controversée. Il y a cependant eu des ratés. Des essais en Turquie ou aux Etats-Unis n'avaient pas permis de naissance.
A lire aussi:
Naissance après une greffe d'utérus post-mortem: nouveaux essais au Brésil
Après un test ADN erroné, elle se fait retirer les seins, les ovaires et l'utérus
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.