Les différences entre la varicelle-zona et la variole du singe

Auteur(s)
Jean-Pierre G., pour FranceSoir
Publié le 10 juin 2022 - 15:43
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Variole
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ROGER HARRIS / SCIENCE PHOTO LIBRA / RHR / AFP
Illustration du virus de la variole.
ROGER HARRIS / SCIENCE PHOTO LIBRA / RHR / AFP

ANALYSE - Depuis le 7 mai 2022, on observe en Europe une recrudescence inhabituelle d’infections par la variole du singe chez des personnes qui ne se sont pas rendues dans une zone à risque. Des cas confirmés ont été signalés aussi bien en Europe (France, Angleterre, Espagne, Portugal…) qu’en Amérique du Nord (Canada et États-Unis d’Amérique). Ceci paraît pour le moins surprenant.

Le dernier cas de variole contractée naturellement, remonte à 1977, en Somalie. Le virus ne circule plus et depuis cette date, tous les pays du monde ont abandonné la vaccination antivariolique (en 1972 aux USA et en 1980 en France).

L’OMS précise qu’il existe une confusion possible entre la varicelle/Zona et la variole du singe : quelques précisions.

Natures des virus : 

Virus de l’orthopoxvirose simienne = virus de la variole du singe = monkeypox = MXV. Monkeypox appartient au genre Orthopoxvirus de la famille des Poxviridés. Virus à ADN (donc peu de mutations) double brin.

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Virus de l'orthopoxvirose simienne (variole du singe)
Crédits
RKI / Andrea Maennel / Andrea Schnartendorf / AFP
Image au microscope électronique du virus de la variole du singe = de l’orthopoxvirose simienne fournie par le Robert Koch Institute (RKI), l'institut de veille sanitaire allemand.

Le cycle viral s'effectue dans le cytoplasme des cellules infectées.

Le virus de la variole du singe a été découvert et isolé au Danemark en 1958, à partir des lésions d'une éruption généralisée survenue chez des macaques crabiers en captivité.

Au total, quatre poxvirus peuvent infecter l’homme : le monkeypox virus (MXV), le virus de la variole (VARV), le cowpoxvirus (CXV) ou variole de la vache et le virus de la vaccine (VACV) longtemps assimilé au précédent.

Virus varicelle-zona = HHV-3 = human herpesvirus 3 = VZV pour varicella-zoster virus. Virus du genre varicellovirus de la famille des Herpesviridæ. Virus à ADN (Les virus à ADN mutent peu contrairement aux virus à ARN) double brin. La réplication de ce virus se déroule dans le noyau cellulaire.

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Virus varicelle-zona
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BSIP SA / Alamy Banque d'images
Virus varicelle-zona = HHV-3

C’est en 1952 que le virus de la varicelle est isolé à partir de cultures cellulaires par Thomas Weller.

Aspect des lésions :

Dans une zone donnée, toutes les lésions évoluent simultanément dans la variole du singe (ici) comme dans la variole… (différence avec la varicelle).

Varicelle.

Réservoirs de virus et transmission :

Localisations de la variole du singe dans le monde. (source

VARIOLE DU SINGE : 

La variole du singe est principalement présente en Afrique Centrale (bassin du Congo) pour un premier clade et de l’Ouest pour un deuxième, souvent à proximité des forêts tropicales humides… mais on la rencontre de plus en plus dans les zones urbaines.

Les deux clades de virus ont été identifiés au Cameroun.

Bien que le nom suggère que les singes sont les hôtes principaux, les rongeurs indigènes du continent africain semblent constituer un réservoir naturel pour le virus, en particulier les écureuils funisciures, les cricétomes des savanes et des loirs.

La maladie infectieuse se transmet de l’animal à l’être humain (zoonose) et inversement.

Des morsures peuvent parfois être en cause. La consommation de gibier insuffisamment cuit est également considérée comme un risque possible.

Les orangs-outangs bien que non-africains sont très sensibles à la maladie.

En Afrique, la maladie affecte surtout les enfants et les personnes immunodéprimées. Le premier cas humain a d’ailleurs été découvert chez un enfant de 9 ans en 1970, à l'hôpital de Basankusu (République démocratique du Congo, ex-Zaïre). L’enfant vivait dans une région d’où la variole avait été éliminée depuis 1968.

La première épidémie non africaine de variole du singe est survenue en 2003 aux USA où elle a été importée depuis le Ghana par plusieurs espèces de rongeurs sauvages, dont le rat de Gambie (nouvel animal de compagnie).

Une transmission interhumaine est également possible. En Europe et Amérique du Nord, la maladie atteint surtout de jeunes adultes de sexe masculin et plus fréquemment les homosexuels et bisexuels. Ainsi, le cas d’un sauna du centre de Madrid (aujourd’hui fermé) où les utilisateurs avaient des relations sexuelles.

Ceux qui ont jadis été vaccinés contre la variole présentent pour certains encore des anticorps (immunité humorale) croisés efficaces contre la variole du singe de l’ordre de 10 ans plus tard.

L’immunité cellulaire semble beaucoup plus longue.

Néanmoins, on ne peut pas affirmer que tous les plus de 45 ans sont protégés.

La maladie peut être sévère dans certains cas, causant des décès chez 2 à 3 % pour le clade ouest-africain et jusqu’à 10 % pour le clade centre-africain qui ne semble pas actuellement celui importé.

Le clade ouest-africain a étonnamment subi 40 mutations par rapport au virus séquencé il y a quatre ans.

VARICELLE : 

Chaque année, on compte en France près de 700 000 cas de varicelle dont 90% chez des enfants de moins de 10 ans.

La varicelle est en effet une pathologie infectieuse commune de l’enfant, très fréquente entre 2 et 10 ans.

La 1ʳᵉ invasion de varicelle est nommée la primo-infection.

Après la primo-infection, le virus varicelle-zona demeure à l’état de latence dans les ganglions
nerveux sensitifs (rachidiens ou crâniens).

Le zona est dû à une réactivation du virus.

En effet, chez 15 à 20 % des sujets, le virus peut se réactiver des années, voire des décennies plus tard et infecter le nerf correspondant au ganglion qu’il occupait, causant une atteinte de la peau limitée au territoire innervé par ce nerf.

Le zona est le plus souvent unilatéral et accompagné de douleur. La douleur peut persister plusieurs semaines, voire plusieurs mois après la disparition de l'éruption cutanée.

Le taux de récidive du zona est de 4 %.

Le zona apparaît en général après 50 ans.

Son incidence est maximale après 75 ans.

La réactivation se produit le plus souvent à l'occasion d'une baisse de l'immunité (âge avancé, mononucléose, simple stress, SIDA, certains cancers …).

Beaucoup de zonas sont signalés après vaccination contre la Covid… Ces réactivations pourraient très bien être confondues avec la variole du singe… D’où l’importance de bien distinguer ces deux pathologies.

L’humain est le seul réservoir du virus varicelle-zona.

Néanmoins, quelques espèces de petits animaux (rongeurs sigmodons = cotton rats, rats de laboratoire, cochons d'Inde…) ont démontré des infections. À noter que le virus n’a pas pu être réactivé sous forme de zona chez ces animaux.

Contagions et leurs mécanismes : 

VARIOLE DU SINGE : 

La variole du singe est moins contagieuse que la variole. 

Une personne infectée par la variole du singe semble être contagieuse dès le début des symptômes jusqu’à la fin de l’éruption cutanée, c’est-à-dire jusqu’à ce que les dernières croûtes sur la peau soient tombées.

Cela peut durer environ trois semaines.

La contagion peut se produire par contact étroit avec la peau ou les muqueuse (yeux, nez, bouche, organes génitaux…), rapports sexuels, face à face avec un positif et contact avec des sécrétions, du sang, des objets (p. ex. vêtements, literie, articles d’hygiène) contaminés par un patient.

VARICELLE : 

La varicelle, très contagieuse, sévit de façon épidémique, avec des pics saisonniers. Les cas de varicelle se déclarent le plus souvent à la fin de l’hiver et au début du printemps ou bien au début de l’été.

Une personne atteinte de varicelle est contagieuse 24 à 48 heures avant l'apparition des rougeurs et pendant environ une semaine, c'est-à-dire jusqu'à ce que les vésicules ou bulles soient sèches et forment une croûte.

Le zona est rare chez les enfants. Il survient principalement chez les enfants immunosupprimés ou chez les enfants ayant acquis la varicelle in utero ou dans la première année de vie.

La transmission de la varicelle se fait à la fois par des gouttelettes respiratoires et par contact avec des lésions cutanées ou des objets contaminés par une personne infectée.

Lorsqu'une femme enceinte non immunisée contracte la varicelle, le virus est transmis à l'enfant par voie transplacentaire.

Un nourrisson né d'une mère immunisée contre la varicelle est protégé par les anticorps de sa mère pendant 3 à 6 mois.

La transmission du virus de la varicelle est également possible à partir d’un sujet atteint d’un zona localisé et se fait alors uniquement à partir des lésions cutanées de zona.

Incubation : 

VARIOLE DU SINGE : 

Le délai d'incubation de la variole était en général de 12-14 jours (extrêmes 7-17 jours).

La période d’incubation de la variole du singe est généralement de 5/6 à 16/21 jours, parfois plus longtemps.

VARICELLE : 

La maladie survient 14 à 21 jours après la contamination. Une première virémie a lieu aux alentours du 5e jour après l’inoculation. Le virus gagne alors la peau où il est dans un premier temps contrôlé par l’immunité innée. Une fois cette réponse immunitaire innée surpassée, le virus se multipliera provoquant ainsi une seconde virémie (vers j10–j14), avec apparition d’une hyperthermie.

Premiers symptômes : 

VARIOLE DU SINGE : 

Le tableau clinique de la variole du singe ressemble à celui de la variole, mais en plus bénigne.

Fièvre élevée ≥38.5° C, les maux de tête, une fatigue intense, des maux de dos, des frissons, des douleurs musculaires et douleurs dorsales et des ganglions lymphatiques enflés le plus souvent localisés à la mâchoire et au cou.

VARICELLE : 

Le diagnostic est essentiellement clinique en pratique quotidienne. Le diagnostic biologique n’est effectué que dans les formes sévères.

Initialement une perte d’appétit, un léger mal de gorge, une toux légère et le nez qui coule. De la fièvre en général inférieure à 38 °C (37,5 °C-38 °C en général), des maux de tête éventuels, parfois des douleurs abdominales, un malaise général avec douleurs articulaires et musculaires. Des ganglions, perceptibles au toucher derrière les oreilles et au niveau du cou.

Éruptions : 

VARIOLE DU SINGE : 

Typiquement, mais pas systématiquement dans les 1 à 3 jours suivant l’apparition de la fièvre (parfois plus) : éruption « qui commence fréquemment sur le visage, puis s’étend à d’autres parties du corps, y compris les paumes et la plante des pieds, mais en une seule vague.

Les pustules peuvent se limiter à la région génitale, signe d’une transmission sexuelle de l’infection.

VARICELLE :

Formation de petites papules roses de 2 à 3 mm de diamètre 1 à 2 jours plus tard, papules qui démangent fortement qui apparaissent sur la tête d’abord au niveau du cuir chevelu et de la nuque, le tronc puis des bras et jambes, et par « vagues successives » (en général 2 à 3 poussées). Les paumes des mains et les plantes des pieds sont épargnées par l'éruption.

Les lésions peuvent s'observer dans la bouche. On parle d’exanthème lorsqu’elles touchent la peau et d’énanthème en cas d’atteinte des muqueuses de la bouche. Au niveau des muqueuses, l'éruption est constituée de vésicules qui laissent rapidement la place à des érosions. Ces érosions peuvent gêner le patient lors des repas.

Les cas de varicelle chez les enfants vaccinés sont habituellement bénins (< 50 lésions comparativement à de 200 à 400 lésions chez les enfants non vaccinés), moins contagieux et leur risque de complications est moindre. Diverses muqueuses (conjonctives, oropharynx, muqueuses génitales) peuvent également être atteintes.

Évolutions :

VARIOLE DU SINGE :

Les lésions évoluent de plaques rouges plates (macules), puis papules, vésicules puis pustules (cloques purulentes remplies de virus) de 2 à 10 mm jusqu’à des croûtes.

Chaque stade durant en moyenne 2 jours sauf celui des pustules qui durent 5 à 7 jours.

Les démangeaisons sont souvent fréquentes.

Il peut y avoir des séquelles éruptives : cicatrices ou taches hypopigmentées qui s'atténuent au fil du temps.

Lors d’une infection par la variole du singe, les lésions cutanées (macules, papules, vésicules, pustules) se trouvent en même temps au même stade (évolution synchrone) en une zone donnée du corps.

VARICELLE :

Les lésions évoluent en plusieurs stades, en passant par ceux de macules, papules, vésicules (liquide transparent riche en virus puis le contenu devient troubles) puis pustules qui s’ombiliquent (suppuration). Au bout de 48 heures, ces pustules sèchent pour former une croûte qui finit par tomber en moins d’une semaine, laissant une cicatrice rouge puis blanche qui disparaîtra en quelques mois.

L’évolution se produisant en plusieurs vagues, dans le cas de la varicelle, les différents stades peuvent intervenir simultanément (vésicules, pustules et croûtes) en une zone donnée.

On aura des boutons déjà secs alors que d'autres apparaissent encore.

Guérisons : 

VARIOLE DU SINGE : 

Dans la variole du singe la guérison peut prendre 2 à 4 semaines. 

Les personnes immunodéprimées, les enfants et les jeunes adultes présentent un risque plus élevé d’évolution grave.

VARICELLE :

La varicelle guérit généralement en environ 7 à 10 jours sans traitement avec une immunité protectrice durable empêchant normalement de refaire une varicelle.

Guérison clinique à la disparition des croûtes.

Les complications les plus fréquentes sont les surinfections bactériennes cutanées en particulier liées à des lésions de grattage.

L’éruption d’un zona dure moins de 2 semaines, mais la douleur résiduelle peut être plus longue.

Bien que généralement bénigne, il est à noter que la varicelle occasionne plus de 3 000 hospitalisations par an en France et une 20aine de décès (70% des victimes ayant plus de 10 ans).

Traitements envisageables : 

VARIOLE DU SINGE : 

Le traitement est principalement symptomatique. Dans les cas les plus graves, une thérapie antivirale au tecovirimat (groupe pharmaceutique Siga Technologies) peut être administrée suite à un conseil spécialisé.

Le tecovirimat C19H15F3N2O3 = ST-246 = SIGA-246 = TPOXX® en prise orale ou en IV a été initialement approuvé pour traiter la variole humaine aux États-Unis (13 juillet 2018). Il a également été homologué pour le traitement de la variole du singe.

L’Agence européenne du médicament (= EMA) a donné le 6/12/2021 son autorisation d’utilisation du tecovirimat pour le traitement de la variole humaine, de la variole du singe, de la variole bovine et des complications de la vax. antivariolique.

D'après une étude publiée dans le Lancet du 24 mai, sept patients au Royaume-Uni ont été traités avec tecovirimat entre 2018 et 2021. Ce traitement pourrait raccourcir les symptômes et réduire la durée de contagion des patients. Le Brincidofovir, lui, s'est avéré inefficace.

Les études restent néanmoins très insuffisantes.

La doxycycline, antibiotique de la famille des tétracyclines, a été utilisée sur un patient israélien de 38 ans revenant du Nigéria et traité au centre médical Shaare-Zedek à Jérusalem en 2018 (Emerging Infectious Diseases).

Sur ce seul cas, impossible de conclure mais cette molécule doit être testée ici en priorité étant donné son coût dérisoire.

Des extraits de Sarracenia purpurea, une plante de tourbière par ailleurs insectivore, mériteraient d’être étudiés pour leurs effets contre les infections à orthopoxvirus (virus de la variole, de la vaccine et monkeypox).  

Par ailleurs, l’OMS préconise "de restreindre ou d’interdire le transport des petits mammifères et des singes africains".

VARICELLE : 

Il convient de couper court les ongles des enfants pour limiter les lésions de grattage.

Désinfection des lésions avec une compresse imbibée de chlorhexidine. Il faut bien se laver les mains après avoir désinfecté les boutons pour éviter la contagion.

Le médecin peut prescrire du paracétamol (PAS D’ASPIRINE) pour faire baisser la température. Ne pas mettre de talc ni de crèmes ou pommades car il y a un risque de macération. 

Parfois prescription d’un traitement antihistaminique (sous forme de sirop) adapté afin de diminuer les démangeaisons.

L’intérêt d’un traitement curatif chez l’enfant (en dehors de situations particulières) au cours d’une varicelle banale est limité.

Le chef de file des antiviraux actifs contre le VZV est l’aciclovir. L’aciclovir inhibe la synthèse de l’ADN viral. L’aciclovir s’administre par voie locale (crème), orale (suspension buvable et comprimés) et intraveineuse (indication hospitalière). Il est indiqué en cas de zona.

Vaccins : 

VARIOLE DU SINGE : 

Il existe un vaccin contre la variole de 3ème génération : Imvanex®. Il s’agit d’un vaccin atténué non réplicatif dont l’efficacité est courte (3 ans dans ce cas de la variole).

Ce vaccin serait efficace contre la variole du singe à 85 % selon l'Institut Pasteur.

La Haute autorité de Santé (= HAS) recommande que ce vaccin soit administré uniquement chez des adultes cas contacts à partir de 18 ans :

-       dans les quatre jours après le contact à risque

-        et au maximum 14 jours plus tard.

Avec un schéma à deux doses espacées de 28 jours.

Trois doses sont préconisées pour les personnes immunodéprimées. 

Mme Brigitte Bourguignon, nouvelle ministre des Solidarités et de la Santé depuis le 20 mai 2022, prétend que nous disposons des stocks nécessaires (RTL, 25 mai).

 Ce vaccin n’est pas autorisé en Suisse.

VARICELLE : 

Les indications des vaccins contre la varicelle sont très limitées en France actuellement.

Ils sont proposés aux adultes n'ayant jamais contracté la varicelle.

Une varicelle pendant la grossesse peut avoir des risques pour le bébé mais le vaccin est contre-indiqué chez la femme enceinte.

Les vaccins disponibles, à virus atténué, doivent être administrés en 2 doses. Pas de rappel.

En France, la vaccination contre la varicelle n’est arrivée qu’en 2004 et n’est pas obligatoire. Deux vaccins contre la varicelle sont commercialisés (36,18 €) sous les noms :

  • Varivax®
  • Varilrix®

Désormais, depuis le 15 juin 2015, on peut trouver en France en pharmacie un vaccin atténué contre le zona : Zostavax® (127,24 € la dose). Il est recommandé pour les personnes âgées de plus de 65 ans, pour qui les conséquences d'un zona sont plus particulièrement douloureuses et invalidantes.

Évictions : 

VARIOLE DU SINGE : 

Les personnes infectées doivent se placer en isolement jusqu’à ce qu’elles ne soient plus contagieuses.

Ne pas partager le linge de lit et de toilette avec d’autres personnes et laver le linge à 60 degrés minimum. Ne pas partager la vaisselle et la laver soigneusement avec du liquide pour la vaisselle (si possible au lave-vaisselle).

Les autorités sanitaires britanniques, dans un avis rendu public le lundi 30 mai 2022, recommandent aux personnes dont le test de dépistage du virus de la variole du singe est positif, à s'abstenir de rapport sexuel jusqu'à la disparition des symptômes (ou jusqu’à exclusion de variole du singe).

VARICELLE : 

L’éviction scolaire d’un enfant atteint de varicelle n’est plus obligatoire. Il peut fréquenter l'école si son état le permet. La fréquentation d'une collectivité n'est néanmoins pas souhaitable à la phase aiguë de la maladie.

Conclusion : 

Variole du singe.

L'OMS émet l'hypothèse que les centaines de cas de Monkeypox identifiés en Europe et en Amérique du Nord ne soient que "le sommet de l'iceberg". En somme, le virus de la variole du singe serait passé sous les radars et circulerait à bas bruit depuis longtemps… Cela laisse pantois face à une maladie facilement reconnaissable.

Certains chercheurs et médecins évoquent que la réémergence de maladies virales diverses serait liée aux injections répétées de thérapies anti-Covid induisant à terme un syndrome d’immunodéficience…

Il est probable que cette hypothèse sera d’emblée rejetée avec véhémence… Le président de la République, Emmanuel Macron a en effet déclaré, le 2 juin 2022, à propos des injections anti-Covid : « Il faut vacciner tout ce qui peut être vacciné, parce qu’on évite les virus, on va continuer d’agir sur ce volet ». Ce pronom « ce » a laissé une impression désagréable a beaucoup qui se disent présentés comme du bétail.

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