Médicaments contre le mal des transports : les jeunes en prenaient pour un usage récréatif
Dans le viseur de l’agence nationale de sécurité du médicament (ASNM), le Nausicalm, le Mercalm et la Nautamine, destinés à diminuer les symptômes du mal des transports. En effet, ces médicaments, en vente libre, sont parfois détournés par les jeunes pour un usage récréatif. Les effets secondaires constatés seraient dangereux lorsqu’ils sont pris de manière déraisonnée, à fortes doses: hallucinations ou délires.
"Ces produits ont une dangerosité médicale spécifique avec des vraies possibilités de décès par overdose, mais il ne faut pas dramatiser la situation" a précisé Michel Lejoyeux, directeur du service de psychiatrie et d'addictologie à l'hopital Bichat au journal Le Figaro.
A noter également que plusieurs cas d'agressions sexuelles ont été recensés, sur des personnes qui avaient préalablement été droguées avec plusieurs cachets de ces médicaments anti-nausées, mélangés à leur boisson.
Ces trois médicaments provoquent également un phénomène de dépenses qui peut s'avérer très important. "Compte-tenu de ces éléments et après avis favorable de la Commission des Stupéfiants et Psychotropes du 12 février 2015, les spécialités Mercalm et Nausicalm ont été radiées de la liste des médicaments de médication officinale par décision du 13 octobre 2015" souligne le communiqué fourni par l'ANSM. Et d'ajouter: "par conséquent, ces spécialités ne doivent plus être en accès libre en officine, au même titre que la spécialité Nautamine qui n’était pas inscrite sur la liste des médicaments de médication officinale".
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