Mort d'un bébé à Quiévrechain : la varicelle vraiment en cause ?
Un bébé est mort dimanche 30 juin à Quiévrechain (Nord). Une information a fait penser qu'il avait succombé à des complications d'un cas de varicelle aggravé. Mais selon une source proche du dossier, les éléments connus suggèrent plutôt une mort subite du nourrisson. Une autopsie devra prochainement préciser les causes exactes du décès.
De nombreux cas de varicelle touchent ces jours-ci le nord et l'est de la France. Le réseau Sentinelle a constaté une recrudescence de la maladie qui est saisonnière et qui survient généralement à la période printemps/été.
Un bébé atteint de varicelle est mort dimanche à Quiévrechain. Une première information évoquait la maladie comme responsable du décès. Mais une source proche du dossier a confié à France-Soir que "les éléments réunis suggèrent plutôt une mort subite du nourrisson".
Toutefois rien ne permet de confirmer ou d'infirmer que la varicelle n'est pas en cause. Seule l'autopsie pourra préciser les causes exactes de la mort.
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Mourir de la varicelle est très rare. "Chaque année, 700.000 personnes attrapent la varicelle en France. Parmi ces cas, 3.000 nécessitent une hospitalisation. On dénombre une vingtaine de décès en moyenne et 70% des victimes ont plus de 10 ans", souligne le Dr Emmanuelle Cerf de l'Agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France.
Comme toute pathologie infectieuse, le risque de décès est plus important "selon le terrain prédisposant", ajoute le Dr Cerf. Pour les personnes immunodéprimées notamment.
Mais la varicelle reste une "maladie bénigne de l'enfance": 90% des jeunes adultes sont immunisés contre. Il n'est pas possible d'attraper la varicelle deux fois dans sa vie. Existe cependant la possibilité de développer un zona.
A noter que les complications que peuvent rencontrer les personnes les plus sensibles (nourrissons de moins de 6 mois, femmes enceintes, adultes de plus de 18 ans non-immunisés) peuvent être respiratoires (œdème pulmonaire), neurologiques (encéphalite) ou cutanées.
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