Notre Dame de Paris : quand le retard du chantier pose questions ?
Alors que le chantier de Notre Dame de Paris accuse un certain retard, des questions se posent pour en comprendre l’origine mais aussi pour imaginer les solutions pour le surmonter.
Un an après l’incendie qui a dévasté l’emblématique Notre Dame de Paris (15 avril 2019), le président de la République, Emmanuel Macron, a confirmé son ambition en déclarant :
« Nous reconstruirons Notre-Dame en cinq ans, ai-je promis. Nous ferons tout pour tenir ce délai. Bien sûr, le chantier est en suspens en ce moment du fait de la crise sanitaire, mais il redémarrera dès que ce sera possible »
Le retard du chantier de Notre Dame de Paris, l’Inspection du travail pointée du doigt
Pourtant, le chantier titanesque a pris du retard, et bien que la crise du coronavirus soit en partie responsable de cette lenteur, de nombreux observateurs dénoncent un certain « acharnement » de l’Inspection du travail. Cette dernière souhaite protéger tous les intervenants sur les chantiers et notamment préserver l’ensemble des travailleurs des problèmes de plombénie.
La surexposition au plomb est lourde de conséquences et susceptibles de déclencher des pathologies lourdes. Alors entre les sas de décontamination, l’obligation d’un double vestiaire, celle des douches systématiques et régulières, l’Inspection du travail n’a pris aucun risque, quitte à déplaire aux entreprises en charge du chantier. Ces dernières soulignent les contraintes imposées par ces mesures, expliquant qu’elles expliquent en partie la lenteur mais aussi le retard du chantier.
Pourtant, personne n’entend s’affranchir des règles de protection au prétexte d’une volonté d’aller plus vite. Ce serait alors non plus une question de santé des travailleurs mais une ambition politique. Et c’est ce que certains dénoncent justement, en soulignant, que l’inspectrice du travail en charge du dossier, Mme Françoise Rambaud, est la compagne d’un homme politique ouvertement hostile au président de la République : Mr Gérad Filoche.
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