Novartis : percée thérapeutique aux USA pour un médicament contre le cancer
Ce traitement expérimental appartient à une nouvelle classe de médicaments qui a pour effet de ralentir la progression de la maladie en inhibant deux protéines qui, lorsqu'elles sont sur-activées, permettent aux cellules cancéreuses de croître et se diviser trop rapidement, a expliqué le groupe bâlois dans un communiqué.
L'agence américaine des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), a accordé ce statut, qui permet d'accélérer les procédures d'examen, pour les patientes atteintes d'un cancer du sein de type HR+/HER2-, une forme agressive de la maladie, sur la base d'une étude appelée Monaleesa-2.
Cette étude, qui visait à évaluer la sureté et l'efficacité de ce traitement chez les femmes après la ménopause qui n'ont reçu encore aucune thérapie, a atteint ses objectifs primaires, démontrant une amélioration significative de la survie sans progression de la maladie. Ses résultats seront présentés lors d'un prochain congrès médical et serviront de base de discussions notamment avec les autorités sanitaires américaines et européennes, a précisé Novartis.
A 9H51 le titre cède ses gains initiaux, se repliant de 0,25% à 79,45 francs suisses, alors que le SMI, l'indice des valeurs phares de la Bourse suisse, perd 0,32%. L'efficacité de ce type d’inhibiteur semble prometteuse, a commenté Michael Nawrath, analyste à la Banque cantonale de Zurich, dans une note.
"Cependant Novartis n'est pas le premier sur ce marché", a-t-il nuancé, soulignant que son rival américain Pfizer a déjà lancé un traitement dans cette classe de médicaments tandis que son compatriote Eli Lilly est également sur les rangs.
Les ventes à l'horizon 2020 sont évaluées à 5,1 milliards de dollars pour Pfizer, à 1,3 milliard pour Novartis et à 0,7 milliard pour Eli Lilly, a fait valoir l'analyste, qui estime que Novartis pourrait entre autres s'appuyer sur les prix pour rattraper son retard.
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