Une sonde connectée pour rééduquer son périnée à domicile

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La rédaction de France-Soir
Publié le 17 octobre 2018 - 14:51
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Une femme enceinte au Vertou le 19 juin 2018
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© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Une strat-up strasbourgeoise a mis au point une sonde connectée pour rééduquer son périmée après l'accouchement.
© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Une start-up basée à Strasbourg a mis au point une sonde connectée permettant aux femmes de rééduquer leur périnée après l'accouchement. Fizimed espère ainsi lutter contre l'incontinence urinaire.

Après l'accouchement et pour éviter d'être victime d'incontinence urinaire, les femmes doivent rééduquer leur périnée. Une étape encore taboue qu'une start-up basée à Strasbourg, Fizimed, tente de dédramatiser.

La jeune entreprise a ainsi mis au point une sonde connectée appelée Emy qui permet de tonifier son périnée à domicile et à travers des exercices "ludiques".

Emy est donc équipée de bluetooth et s'utilise couplée avec un smartphone. Des jeux sur mobiles sont disponibles sur l'application dédiée et pour lancer des fléchettes sur des ballon ou même faire décoller une fusée il suffi simplement de… contracter son périnée.

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La multiplicité des jeux permet aussi moins de lassitude puisqu'un entrainement régulier est nécessaire pour arriver à un résultat. La progression de l'utilisatrice est par ailleurs enregistrée dans l'application sur smartphone.

"Le problème de l’incontinence urinaire touche plus de monde que ce qu’on pense. C’est un vrai problème de santé publique", indiquait Emeline Hahn, cofondatrice de l'entreprise à 20 Minutes mardi 16. Et en effet: une Française sur dix serait concernée.

"Le besoin est venu des kinés qui nous ont dit que les patientes ne faisaient pas forcément les exercices demandés à la maison. Les jeux de l’application sont calqués sur leurs exercices. Et puis le périnée se travaille tout au long de la vie, pas juste pendant les dix séances qui suivent un accouchement", a poursuivi celle qui a participé à la mise au point d'Emy, fabriquée à partir de "matériaux biocompatibles".

Il faut tout de même débourser 200 euros pour s'offrir cette technologie, beaucoup plus chère que les perles d'exercice donc.

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