Varicelle : le nord et l'est de la France particulièrement touchés
Plusieurs régions du nord et de l'est de la France restent particulièrement touchées par la varicelle, selon le dernier rapport du Réseau Sentinelle, publié ce mercredi 3.
L'activité de la varicelle en France restait "modérée à forte" selon le dernier bulletin du Réseau Sentinelle diffusé ce mercredi. Des disparités importantes demeurent cependant selon les régions. Le nord et l'est de la France sont particulièrement touchés.
"La semaine dernière (du 24 au 30 juin), le taux d'incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 34 cas pour 100.000 habitants", précise le rapport.
Les Hauts-de France sont la région la plus touchée avec 60 cas pour 100.000 habitants. Arrivent ensuite le Grand Est (57 cas pour 100.000 habitants), puis la Bourgogne Franche-Comté (48) et l'Occitanie (44). La Normandie est particulièrement épargnée avec seulement 2 cas pour 100.000 habitants.
Voir: Cas de rougeole au festival Garorock: un appel à la vaccination lancé
Le développement de la varicelle est difficilement contrôlable puisqu'elle est très contagieuse et que la période d'incubation qui précède l'apparition des symptômes dure de 10 à 21 jours. De plus si un vaccin existe, il n'est pas recommandé aux moins de 12 ans alors que les jeunes enfants et nourrissons sont les principales personnes touchées, mais aussi celles chez qui les symptômes sont les plus bénins. Plus de 90 % des cas surviennent chez des enfants de moins de 10 ans mais ceux-ci ne représentent que 30 % des décès qui surviennent chaque année (environ une vingtaine).
La varicelle sévit de façon épidémique, avec des pics saisonniers le plus souvent à la fin du printemps et au début de l'été. En cas de suspicion chez l'enfant, il convient de consulter un médecin puis d'informe la crèche ou l'école. L'enfant doit rester chez lui jusqu'à ce que les boutons en soit au stade de croute.
Lire aussi:
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.