Voltaren : nouvelle mise en garde sur les risques cardiovasculaires du diclofénac
L'UFC-Que Choisir a rappelé dimanche 7 les risques cardiovasculaire liés au diclofénac, la molécule utilisée dans le fameux Voltaren. L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait en effet mis en garde fin septembre les praticiens et patients après qu'une étude danoise a montré que ses dangers sont plus importants que ce qui était jusque-là envisagé.
"Ces éléments conduisent les auteurs à préconiser de ne pas utiliser le diclofénac en automédication, et s’il est prescrit, de l’utiliser en seconde intention après d’autres anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS)", a ainsi informé l'ANSM .
L'étude en question a abouti à un risque de problèmes cardiovasculaire (fibrillation auriculaire, AVC ischémique, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde) supérieur de 20% à 30% par rapport aux patients qui utilisent d'autres AINS, même sur une courte durée, et de 20% comparé à l'usage du paracétamol. Celui-ci est donc à préférer dans la mesure du possible, comme l'ibuprofène ou le naproxène.
"Une nouvelle évaluation des données de sécurité du diclofénac sera conduite en début d’année 2019 au niveau européen", précise également l'ANSM qui rappelle donc qu'il ne faut "pas utiliser de médicaments contenant du diclofénac, en dehors de toute prescription médicale".
Si l'ANSM renvoie vers d'autres produits disponibles sans ordonnance, ceux-ci ne doivent pas pour autant être pris sans la moindre précaution. Ainsi l'agence avait, quelques semaines avant de mettre en garde contre les risques liés au diclofénac, rappelé que le paracétamol peut être très nocif lorsqu'il est consommé de manière excessive.
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