Galileo : la moitié des satellites sont en place
Grande nouvelle pour l'Union européenne: la moitié de la constellation Galileo est désormais en place. "Un pas de plus vers l'autonomie de l'Europe en matière de navigation par satellites", s'est félicité Stéphane Israël, le PDG d'Arianespace dans un communiqué mardi 24, après que le lanceur Soyouz a placé les 13 et 14èmes satellites Galiléo sur une orbite située à une altitude de 23.522 km. Ce décollage intervient après les trois lancements des 28 mars, 11 septembre et 17 novembre derniers.
Douze satellites doivent encore être envoyés dans l’espace au cours de trois lancements réalisés cette fois par la fusée Ariane 5, modifiée spécialement pour l’occasion, afin de pouvoir accueillir d’un coup quatre satellites sous sa coiffe. Le prochain décollage aura lieu en novembre.
Si tout se passe sans encombres, la constellation pourra fournir ses premiers service à la fin de l'année, laisse entendre le Centre national d'étude spatiale dans un communiqué. "On va pouvoir passer en phase d’exploitation et proposer des services initiaux d’ici la fin de l’année", explique ainsi Pascale Flagel, responsable du programme Navigation au CNES. "Un peu partout à la surface du globe, on pourra avoir un signal Galileo", renchérit Jean-Yves Le Gall, président du CNES. Les signaux des satellites Galileo "seront compatibles et interopérables avec les autres systèmes de navigation par satellite mais l’un des atouts majeurs de Galileo sera sa précision, voisine du mètre, avant que des systèmes de traitement supplémentaires n’affinent encore ce paramètre", est-il précisé.
Projet emblématique de la Commission européenne, Galileo a pour but de réduire la dépendance de l'Europe face au GPS américain, omniprésent, tout en améliorant les services rendus aux utilisateurs grâce à sa très grande précision. En tout, le déploiement des satellites coûtera environ sept milliards d'euros. Il faudra ensuite 500 à 600 millions d'euros pour les gérer et les renouveler.
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