"Si je suis candidat, c’est parce que je suis le seul à tenir un discours cohérent et total sur la liberté" Nicolas Dupont-Aignan
Dans cet entretien essentiel, nous avons reçu Nicolas Dupont-Aignan, candidat souverainiste à la présidentielle, soutenu par par le président des Patriotes, Florian Philippot, et le président de Génération Frexit, Charles-Henri Gallois. Égratignant les principaux opposants à Emmanuel Macron - Eric Zemmour, Marine Le Pen, et Jean-Luc Mélenchon – en les accusant de tenir un discours ambigu sur la question du passe vaccinal et de la vaccination, Nicolas Dupont-Aignan charge également le président-candidat et Valérie Pécresse, assurant que leur élection reviendrait au retour du passe vaccinal à de nouvelles injonctions à se vacciner.
Au cours d’une longue séquence, le député de l’Essonne est revenu sur la crise du Covid-19. « Vous vous rendez compte ? Est-ce que vous vous imaginez il y a trois ans qu’on aurait pu s’engager pour défendre la liberté des Français de circuler, de ne pas se faire injecter dans le corps un produit sans aucune vérification réelle… », s’émeut M. Dupont-Aignan, avant de pointer du doigt le silence radio des intellectuels et syndicalistes pourtant habituellement si prompts à s’indigner de tout, raille-t-il.
Le candidat tient aussi à mettre l’emphase sur sa différence avec l’opposition à Emmanuel Macron sur le dossier sanitaire : « Zemmour, il a dit : “Ça me gêne pas d’être vacciné, le pass sanitaire, c’est pas dramatique“. Marine le Pen, elle a navigué. Mélenchon, il est très ambigu : à la fois, il dit qu’il faut le faire sauter, mais il répète toute la journée que le vaccin, c’est génial. » Aussi, il assure sur notre plateau être le seul à dire très clairement qu’il mettra fin à l’état d’urgence, à l’existence de tout passe (vaccinal ou sanitaire), à réintégrer les soignants suspendus en les indemnisant, et à demander une enquête indépendante sur la gestion de la crise du Covid-19. « La vérité scientifique a été cassée pour des motifs financiers », assène le député.
Nicolas Dupont-Aignan a aussi fait part de son inquiétude sur le projet d’identité numérique et de monnaie numérique promu par la Commission européenne. « Il y a la tentation de transformer l’être humain en robot et le robot en homme », estime-t-il.
Cet entretien sera aussi l’occasion pour lui de s’affirmer comme le candidat du souverainisme. « Quand on ne maitrise plus ses frontières, ses lois, son budget, sa monnaie, on est plus maitre chez nous. Vous pouvez élire le meilleur des hommes ou la meilleure des femmes, si vous ne reprenez pas les leviers du pouvoir au nom du peuple… Si on continue à importer des produits dégueulasses de Chine, on ne règlera pas le problème du chômage et de la santé publique. Si on continue à prendre nos ordres à Washington en matière de défense, on ne règlera pas notre problème d’indépendance. » Et d’affirmer : « L’UE a tué l’Europe. Ça ne veut pas dire le Frexit, mais il faut renégocier tout. »
Nicolas Dupont-Aignan partage également les points qui différencient son programme de celui des autres candidats, livre ses analyses sur les manipulations de l’opinion par les sondages et le lynchage médiatique, et évoque le thème des conflits d’intérêt en lien avec le scandale McKinsey.
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