Violences contre les femmes : Wauquiez (LR) soutient Macron

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Par AFP
Publié le 26 novembre 2017 - 13:15
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Laurent Wauquiez, candidat à la présidence des Républicains, le 17 novembre 2017 à Nîmes
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© SYLVAIN THOMAS / AFP/Archives
Laurent Wauquiez, candidat à la présidence des Républicains, le 17 novembre 2017 à Nîmes
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Laurent Wauquiez, candidat favori pour la présidence des Républicains, a apporté dimanche son soutien au plan du président Macron contre les violences sexuelles.

Il a aussi souhaité des efforts supplémentaires en la matière, notamment pour la sécurisation des transports en commun le soir et contre "l'intégrisme islamique".

"Le président s'inscrit, et c'est bien, dans cette continuité" du renforcement des politiques visant les violences faites aux femmes, "et il aura tout mon soutien", a déclaré le probable futur président de LR lors du "Grand rendez-vous" Europe 1/CNews/Les Echos. "Mais j'aurai une exigence", a-t-il ajouté, demandant ainsi "plus de forces de l'ordre dans les transports en commun" en soirée.

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a dit avoir doublé les effectifs des patrouilles ferroviaires de sa région, confrontée à un triplement des atteintes sexuelles dans les transports en dix ans.

Parmi les propositions évoquées par M. Macron figure la proposition que les autobus en service en soirée puissent s'arrêter hors des arrêts habituels afin de rapprocher une femme seule de son domicile.

"Toutes les mesures pénales et tous les changements des dispositifs de justice auront notre soutien, mais si on veut que ça soit appliqué il faut qu'il y ait des gens sur le terrain" pour "la protection contre les prédateurs", a-t-il dit.

L'élu LR a condamné "la violence faite aux femmes qui est celle de l'intégrisme", "cette violence dont on ne parle pas aujourd'hui qui est l'agression faite par un intégrisme islamique qui n'a rien à voir avec l'islam". L'intégrisme "va dans une démarche d'oppression des femmes extrêmement violente", a-t-il dit.

M. Wauquiez s'est par ailleurs réjoui qu'Emmanuel Macron ait exprimé sa préférence pour l'âge de 15 ans comme plafond de la présomption de refus d'une relation sexuelle, et non 13 ans comme l'avait évoqué la ministre de la Justice Nicole Belloubet.

"Le président dit qu'il y a un débat qui s'ouvre et que sa préférence c'est 15 ans, c'est la mienne aussi parce que je pense que c'est la logique et la cohérence par rapport à l'âge de la sexualité", a affirmé de son côté l'ancien Premier ministre Manuel Valls lors du "Grand Jury" (RTL/LCI/Le Figaro).

Samedi, le chef de l'Etat a affiché sa fermeté face aux violences contre les femmes. Il a proposé la répression accrue des auteurs de violences, la meilleure protection des victimes et décrété l'égalité entre les sexes "grande cause du quinquennat".

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