Code du travail : Mélenchon se réjouit de la multiplication des "dates de combat"

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Par AFP
Publié le 10 septembre 2017 - 17:21
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Jean-Luc Mélenchon a assuré dimanche se réjouir de l'annonce par la CGT d'une deuxième journée de mobilisation contre la réforme du code du travail à l'avant-veille de celle de La France insoumise, évoquant des "dates de combat" qui "nourrissent un courant commun".

Interrogé dans l'émission "Dimanche en politique" sur France 3 sur le fait de savoir si la journée d'action de la CGT le 21 septembre, après celle prévue mardi, constituait un coup de couteau dans le dos pour la France insoumise qui entend mobiliser le 23, il a répondu: "Non, du tout, c'est le contraire".

"Plus il y a de mobilisations sociales et salariales, plus le niveau de conscience de la situation augmente et donc plus il y aura de gens qui viendront le 23, donc moi je me réjouis de ces dates de combat parce qu'elles nourrissent un courant commun", a ajouté le député des Bouches-du-Rhône, récusant une "concurrence" entre les deux mobilisations.

Tout en se refusant à fixer un objectif de mobilisation le 23, il a dit: "Moi, je pense qu'il y aura des dizaines et des dizaines et des dizaines de milliers de gens".

Le chef de file des Insoumis a par ailleurs affirmé s'être "clairement" senti visé par les propos d'Emmanuel Macron à Athènes sur les "fainéants" vendredi, "parce qu'il s'en prenait à tous ceux qui résistent à sa politique".

Appelant au "calme" et à "faire baisser tout ça d'un cran", il a répondu aux critiques du porte-parole du gouvernement Christophe Castaner dans la matinée sur la "violence" de ses propos, notamment les termes d'"insurrection" ou de "coup d'Etat" social.

"Les Français ne sont pas fous, c'est une métaphore que j'utilise", "je n'ai pas l'intention d'aller prendre l'Elysée à coups de bâtons ou à coups de fusil", a affirmé M. Mélenchon.

Questionné par ailleurs sur un isolement de La France insoumise sur la scène politique, il a assuré que ça se passait notamment "très bien" à l'Assemblée avec les communistes. De là à appeler les grands électeurs de son mouvement à voter communiste aux sénatoriales? "Non, non, ils feront comme ils le sentent", a répondu l'ex-sénateur.

"Parce que, souvent, il est impossible de voter pour les communistes (car) on est obligés de voter en même temps pour un socialiste, ce que nous ne voulons pas faire", a-t-il dit, justifiant de ne pas présenter de candidats à la chambre haute pour éviter "la tambouille" avec d'autres partis.

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