La maison du "Silence des agneaux" est à vendre
Quatre chambres, véranda, garage, piscine, murs en chêne véritable… et ancienne demeure d'un célèbre tueur en série, le tout pour 300.000 dollars (267.000 euros). Voilà une annonce immobilière qui a de quoi étonner. Heureusement pour les potentiels acheteurs, ce n'est que dans la fiction que des corps ont été dépecés dans cette maison.
L'agence immobilière Berkshire Hathaway a mis en vente la demeure située au 8, Circle Street à Perryopolis en Pennsylvanie (Est des Etats-Unis). Une maison célèbre pour avoir été l'un des lieux de tournage du fameux film de Jonathan Demme Le Silence des agneaux (1991), couronné par cinq Oscars et un César.
Dans ce film, l'agent du FBI Clarice Starling (Jodie Foster) est chargée d'enquêter sur les atroces meurtres d'un serial killer (Ted Levine) surnommé "Buffalo Bill" car il dépèce ses victimes à la manière d'un chasseur. Pour pénétrer dans l'esprit du psychopathe, elle demande l'assistance d'un autre criminel, Hannibal Lecter (Anthony Hopkins), en prison pour sa tendance au cannibalisme. Il n'accepte d'aider la jeune femme qu'en échange d'informations intimes sur sa vie.
La maison mise en vente est celle dans laquelle "Buffalo Bill" accomplissait ses macabres besognes, dans un charmant quartier résidentiel. Un endroit qui donnerait des sueurs froides à tous ceux qui ont été marqués par le film, mais qui pourrait aussi attirer les cinéphiles. Et l'agence immobilière compte bien jouer sur cette corde.
L'annonce précise en effet l'histoire de la maison avant même d'en donner les caractéristiques et insiste sur le fait qu'elle a été conservée dans le même état que lors du tournage: "La porte d'entrée est celle à laquelle l'agent Starling frappe et Jame Gumb (Buffalo Bill, NDLR) répond. La salle à manger est celle où l'agent Starling sort son arme et Jame Gumb s'enfuit".
Quant à savoir si la cave et la fosse dans lesquelles le tueur torturait et assassinait des femmes existent bien, l'agence invite les acheteurs à venir vérifier eux-mêmes.
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