Guerre en Syrie : Nicole Ferroni finit en larmes sa chronique sur Alep (VIDEO)
Elle a pour habitude de faire pleurer de rire, mais ce mercredi 14, elle a choisi de dénoncer et ne plus du tout laisser place aux rires... ni même aux sourires. Nicole Ferroni, comédienne et humoriste française, révélée aux yeux du public dans l'émission On n'demande qu'à en rire sur France 2, a ce mercredi 14 au matin choisi de parler de la guerre en Syrie et de la situation dramatique de la ville d'Alep dans sa chronique sur les ondes de France Inter. Un sujet qui l'a fait pleurer. Ses larmes ont fait le tour des réseaux sociaux. Sur sa page Facebook, la vidéo cumule près d'un million de vues.
Elle y souligne le fait qu'il fallait manipuler la moindre information sur le sujet avec prudence car le conflit est un véritable "sac de nœuds", et il est facile de s'y perdre, de ne rien y comprendre. Pour mieux s'informer, elle explique qu'elle a choisi de suivre le compte Twitter d'un certain Hadi Alabdallah, "journaliste syrien indépendant", même si elle ne sait pas vraiment si ce qu'il dit "est propagande ou vérité".
Dans sa chronique, Nicole Ferroni cite ensuite certains des textes de Hadi Alabdallah, avec déjà une certaine émotion dans la voix: "Nous n'oublierons pas comment le monde a forcé le peuple d'Alep à choisir entre deux options: la mort collective ou l'exil massif".
Pour faire plus "concret", elle fait ensuite un parallèle avec le Guide du routard de 2006, que son père avait en poche lorsqu'il a voyagé en Syrie et en Jordanie il y a dix ans. La comédienne évoque ainsi toutes les bonnes adresses d'Alep en 2006, là où l'on trouvait les meilleures pâtisseries, les meilleurs coins pour profiter du soleil et manger, comme les plus beaux bâtiments architecturaux à admirer. "Ce n’est pas si loin que ça, la guerre, ce n’est pas un truc loin là-bas".
A la fin de son intervention, alors qu'elle parle de cette guerre "qui avale toutes les couleurs et met du noir à la place", l'humoriste ne peut plus retenir ses larmes et l'émotion l'empêche de s'exprimer. Elle parvient à se reprendre pour finir sur ce que lui disait son père quand elle était petite, et qui trouve aujourd'hui une résonnance douloureuse: "Autrefois, les hommes se mangeaient et on appelait cela du cannibalisme, et bien, un jour, peut-être que la guerre sera si loin derrière l’humanité, qu’on pourra dire que les hommes se tuaient et qu’ils appelaient cela la guerre".
(Voir ci-dessous l'intégral de la chronique de Nicole Ferroni sur France Inter).
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