Levothyrox : Anny Duperey furieuse contre Elise Lucet et son équipe, un reportage "à pleurer"
Elle est en colère et le fait savoir. Malade depuis une douzaine d'années, Anny Duperey a accepté de participer au reportage d'Elise Lucet et de son équipe sur le Levothyrox, un médicament contre les problèmes de thyroïde. A cette occasion, l'actrice a pris publiquement position contre la nouvelle formule de ce traitement, à l'origine de nombreux effets secondaires.
Mais l'enquête de la journaliste, diffusée jeudi 5 au soir sur France 2 lors du dernier numéro d'Envoyé spécial, ne semble visiblement pas lui avoir plu. En effet, la comédienne a adressé une lettre ouverte, postée également sur Facebook, à l’animatrice de l’émission. "Depuis la diffusion de votre reportage sur l’affaire du Levothyrox, j’essaie de me calmer. 5 h du matin, c’est pire: je suis outrée! Je regrette profondément de vous avoir appelée, et d’y avoir participé", a-t-elle écrit.
Et d'ajouter: "Ce n’est pas un reportage pour un mieux, un éclaircissement, le résultat est un pire : tous ces gens en détresse, en profond mal-être, qui ont participé de confiance en vous apportant leur témoignage, vont se sentir encore un peu plus trahis. Durant les trois quarts de l’émission, vous chantez de concert avec la version officielle: tout cela est un problème de communication, de non-accompagnement du changement, de transition mal préparée. Un problème de bureaucratie en somme".
Pour elle, seule une question est importante: "qu'est-ce qu'il y a dans cette nouvelle formule ou quelle réaction chimique étrange entre ses composants fait qu'elle rend les gens absolument malades?", s'est-elle interrogée avant de conclure: "Et cela se termine par une intervention bien policée et doucereuse de notre ministre Agnès Buzyn… à pleurer". Pour le moment, Elise Lucet n'a pas encore réagi.
Pour rappel, la nouvelle formule du Levothyrox a fait souffrir des milliers de patients en raison de ses multiples effets secondaires (crampes, maux de tête, vertiges, baisse de libido, os douloureux, etc.). Mais suite aux nombreux signalements faits à l'Agence nationale de sécurité du médicament, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé un retour en pharmacie de l'ancienne version de ce traitement contre la thyroïde. Il est commercialisé sous le nom de l'Euthyrox.
Importée d'Allemagne, ce dernier est déjà en rupture de stock sur le territoire. Selon l'Agence, les médecins ne doivent prescrire l'Euthyrox qu'en "dernier recours", aux patients qui se plaignent d'effets secondaires liés au nouveau Levothyrox.
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