Enquête sur Sarnez : Bayrou se défend de "pression" sur les magistrats avec son tweet
François Bayrou s'est défendu jeudi d'avoir exercé "une pression" ou d'avoir commenté une "décision de justice" en retweetant un communiqué de la numéro deux du MoDem, la ministre Marielle de Sarnez, visée par une enquête préliminaire.
Mardi soir, le ministre de la Justice a retweeté le communiqué de la vice-présidente du MoDem se défendant de l'emploi fictif d'une assistante parlementaire lorsqu'elle était eurodéputée. Un retweet qui a suscité des critiques de la part de magistrats.
"Ce n'est en rien une pression. Il n'y avait pas un mot sur la décision de justice, autrement je ne m'en serais pas fait l'écho", a assuré François Bayrou, lors d'un point presse présentant la loi de moralisation de la vie politique.
"J'ai pris soin d'effacer la mention garde des sceaux, c'est mon compte personnel qui compte 620.000 abonnés (...) J'ai trouvé à titre personnel que ces explications étaient utiles", a insisté le ministre, estimant avoir "exercé [sa] liberté de citoyen individuelle".
Le parquet de Paris a ouvert le 22 mars une enquête préliminaire pour "abus de confiance" à la suite d'une lettre de l'eurodéputée du Front national Sophie Montel dénonçant des emplois fictifs parmi les assistants parlementaires d'une vingtaine de députés européens.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.