Grippe aviaire : les poules ne sont plus toujours "élevées en plein air"
La conscience du bien-être animal est devenue un sujet prégnant. Si bien que de nombreux consommateurs préfèrent désormais acheter des œufs de poules "élevées en plein air". Mais selon 60 millions de consommateurs, certains éleveurs sont contraints de confiner leurs poules à cause de la grippe aviaire, sans prévenir le consommateur des conséquences que cela peut avoir.
Lire aussi : Plus de 150 élevages touchés par la grippe aviaire en France
L’épidémie de grippe aviaire force à confiner des millions de volailles
Le virus d’influenza aviaire H5N8, sans danger pour l’homme, demeure très contagieux et potentiellement mortel pour les oiseaux. Il est actuellement en circulation, surtout dans le Nord de la France. Cette épidémie a obligé le ministère de l’Agriculture à lancer des mesures très contraignantes en septembre 2021, pour en limiter la propagation. Au 20 avril 2022, la France compte 1 315 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage, 46 cas en faune sauvage et 28 cas en basse-cours.
Les œufs "plein air" de poules confinées ne sont pas illégaux
Comme l’indique 60 millions de consommateurs, les œufs des poules confinées labellisés "plein air" sont "tout à fait légaux". En outre, il est probable qu’en continuant à en acheter, vous aiderez ces éleveurs "plein air" à bien se remettre de la crise une fois l'épidémie passée. Dans tous les cas, les conditions de mise à l'abri pour les poules "plein air" ne sont pas les mêmes que pour les autres volailles. Selon l’arrêté du 29 septembre, pour ce type d'élevage (gallinacés élevés en "plein air", sous labels ou en agriculture biologique), les conditions de mise à l’abri dans les zones concernées sont "des parcours de 500 m2 maximum pour 1 000 volailles maximum", sans mare ou zones inondées, sur la base d'une autorisation pour des motifs de "bien-être constatés, instruite par la DDecPP après visite vétérinaire".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.