5 châteaux forts de France (DIAPORAMA)
Les murs des châteaux forts de France témoignent encore des nombreuses batailles qui eurent lieu dans ces batisses fortifiées contruites au Moyen Âge et jusqu'à une période beaucoup plus récente. FranceSoir a sélectionné cette semaine 5 châteaux à visiter sur le territoire français.
> Castelnaud: le château des guerriers
Situé au bord de la Dordogne, Castelnaud a été construit au cours du XIIIe siècle puis adapté aux progrès de l’artillerie jusqu’au XVIIe. Souvent occupé par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, il sera définitivement conquis par le roi de France, Charles VII, en 1442. Depuis 1985, la forteresse héberge un musée de la guerre au Moyen Âge, exposant des armes datant du XIIIe au XVIIe siècles, du mobilier et des engins de siège venant d’Europe. Participer à la visite nocturne vous permettra un voyage dans le passé direction 1784.
Tarifs: gratuit pour les moins de 10 ans, 4,80 euros pour les 10-17 ans, 9,60 euros pour les adultes.
> Abbadia: la demeure d'un humaniste
Construit de 1864 à 1879 par l’architecte Viollet-Le-Duc pour Antoine d’Abbadie, à Hendaye (Pyrénées Atlantique), le château Abbadia a été conçu selon les axes de vie de son commanditaire: science, dévotion, habitation, qui se matérialisent par trois ailes distinctes. Le château comprend une chapelle et un observatoire astronomique. L’intérieur est décoré, de manière diverse, à l’image de l’humaniste irlandais, d’origine espagnole, qui a voyagé toute sa vie en Afrique, en Amérique et en Europe. Concerts, nocturnes et ateliers de découverte y sont organisés tout au long de l’année.
Tarifs: 4 euros pour les 6-13 ans, 7,90 euros pour les adultes (possibilité de louer certaines salles du château).
> Carcassonne: la cité médiévale
Connue pour ses fortifications et ses bâtisses datant de l’époque médiévale, Carcassonne (Aude) est avant tout une ville occupée depuis le VIe siècle avant J-C. Le château quant à lui a été construit à partir du XIIe siècle par les vicomtes Trencavel. Son nom viendrait d’une légende racontant la fin du siège de la ville, mené par Charlemagne: Dame Carcas jette du haut des remparts le dernier cochon, gavé de la dernière mesure de blé, que la ville possède, pour faire croire à ses assaillants que son peuple est loin de manquer de ressources. Surpris par ce geste, Charlemagne lève le siège immédiatement. Avant que l’armée soit partie, Dame Carcas fait sonner les cloches de la ville, c’est alors qu’un vassal aurait déclaré à Charlemagne: "Sire, Carcas sonne".
Tarifs: gratuit pour les moins de 18 ans, tarif réduit 6,50 euros, adultes 8,50 euros.
> Fort Napoléon: un fort sans empereur
Le Fort Napoléon des Saintes (Guadeloupe) a été bâti au XIXe siècle à l’initiative de Napoléon III –bien qu’il n’y mît jamais les pieds. Le Fort Napoléon des Saintes remplaçait initialement le Fort Louis détruit par les Anglais en 1809, mais n’a jamais été attaqué. En revanche c’était un pénitencier jusqu’au début du siècle dernier. Aujourd’hui c’est un musée dédié à l’histoire des Saintes. On peut également y découvrir un jardin botanique de plantes grasses. Du haut du morne Mire, sur l’île de Terre-de-Haut dans l’archipel des Saintes, il offre une vue imprenable sur l’île de la Guadeloupe, Marie Galante et la Dominique.
Tarifs: 2 euros pour les enfants, 3,50 euros pour les adultes.
> Fort La Latte: le ressuscité
Depuis le début de son existence (dans la deuxième moitié du XIVe siècle) Fort La Latte (Côtes d'Armor), anciennement appelé Roche Goyon, a essuyé bon nombre d’attaques, jusqu’à en être presque entièrement détruit (en 1597 par Saint Laurent). Restauré par le sieur Garengeau entre 1690 et 1715, le fort pris alors l’aspect qu’on lui connaît aujourd’hui. Il fut ensuite abandonné au cours du XIXe siècle avant d’être classé monument historique en 1925, pratiquement en ruines. C’est la famille Joüon des Longrais qui s’occupera de le restaurer à partir de 1931 pour l’ouvrir au public. Lors des Médiévales (22 et 23 juillet, 4, 5 et 6 août) vous pourrez participer à différentes activités comme le tir à l’arc ou les enchanteurs de l’an Mil.
Tarifs: 3,50 euros pour les enfants de moins de 12 ans, 5,50 euros pour les adultes.
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