Haute-Savoie : le pic de pollution prend fin après plus d'un mois dans la vallée de l'Arve
La vallée de l'Arve, qui mène au Mont-Blanc en Haute-Savoie, respire mieux, a annoncé la préfecture de Haute-Savoie ce mercredi 4 en mettant fin à l'alerte pollution déclenchée le 30 novembre.
Dès mardi, le taux de particules fines était repassé sous la barre des 50 microgrammes par mètre cube (à 33 μg/m3), seuil d'information de la population, et il devrait se maintenir sous ce seuil mercredi et jeudi, précise la préfecture.
Depuis mardi, "malgré une perturbation météorologique peu active ayant traversé la région, la qualité de l'air s'est sensiblement améliorée grâce à l'influence du vent, y compris en vallée alpine" et jeudi "la perturbation présente sur la région permettra de conserver une qualité de l'air +bonne+ à +moyenne+", indique Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l'organisme régional chargé de surveiller la qualité de l'air, dans son bulletin quotidien. Cet épisode a été "exceptionnel" par sa durée (33 jours) mais pas par son intensité, selon l'organisme.
Très habitée, industrialisée et traversée par d'importants axes de circulation, la vallée de l’Arve est particulièrement sensible à la pollution parce qu’elle concentre dans un espace étroit de nombreuses activités et les émissions polluantes qui en résultent. S'étendant entre Annemasse et Chamonix, la vallée compte 155.000 habitants permanents dont 40.000 résident dans sa partie basse, la plus touchée par la pollution.
"Dans les territoires de montagne, fragiles, il faudrait émettre beaucoup moins (de particules au quotidien) car il faut pouvoir tenir sur des anticyclones aussi longs", résumait récemment Marie-Blanche Personnaz, directrice générale d'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
Selon les relevés d'Atmo, lors des pics de pollution dans cette zone, les particules proviennent pour 70 à 80% du chauffage au bois, contre environ 60% en temps normal.
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