Le pic de l'épidémie de grippe atteint, la gastro se propage
Le plus dur serait passé. L'épidémie de grippe semble avoir atteint et dépassé son pic, selon les dernières données de Santé publique France, dévoilés ce mercredi 17. Par ailleurs, le virus le plus virulent serait bien celui visé par le vaccin. Ce qui n'empêche pas la maladie d'avoir provoqué de nombreuses hospitalisations.
Selon ce document, ce sont en moyenne 339 consultations pour syndrome grippal pour 100.000 habitants qui ont eu lieu en médecine ambulatoire entre le 8 et le 14 janvier dernier. Santé publique France note "un nombre important d’hospitalisations en réanimation à ce stade de l’épidémie" lors de cette période et un "léger excès de mortalité toutes causes et tous âges confondus" depuis le début de l'épidémie.
Voir: Contre une épidémie de grippe "exceptionnelle", un vaccin plus efficace?
Toutefois, le pic épidémique a "probablement" été atteint dans la plupart des régions et l'épidémie est "en phase descendante en métropole".
Le virus le plus observé en médecine ambulatoire cette année est celui de type A-H1N1 avec 58% des cas. Celui la même qui est censé être le mieux combattu contre le vaccin. Cela n'a pas empêché l'épidémie d'être virulente cette année avec 123 victimes parmi les cas admis en réanimation. Mais même s'il est trop tôt pour dresser un bilan de l'épidémie encore en cours, certains spécialistes espèrent que l'efficacité vaccinale supérieur à 50%.
Toutefois, celle-ci dépend aussi de la population vaccinée. Le rapport note 58% des cas graves de grippe admis en réanimation depuis le début de l'épidémie pour lesquels le statut vaccinal était renseigné n’étaient pas vaccinés. Une statistique à prendre avec précaution, le statut de la majorité des malades (plus de 60%) n'étant pas renseignés.
En ce qui concerne la gastro-entérite, l'organisme note une activité épidémique pour les régions Grand Est, Nouvelle Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Centre-Val-de-Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Normandie, Occitanie et Corse. L'Ile-de-France, la Bretagne et la Bourgogne-Franche-Comté sont quant à elles en alerte pré-épidémique.
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