Le catalogue de « La Redoute » version Emmanuel Macron

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 26 septembre 2024 - 16:30
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Le catalogue de la Redoute version macron
Crédits
Pixabay, France-Soir, AFP
Le catalogue de « La Redoute » version Emmanuel Macron
Pixabay, France-Soir, AFP

Le catalogue de « La Redoute » version Emmanuel Macron est une « vente à la découpe » de l'industrie française et des services publics. Tellement dévastatrice, tant pour la France que pour les Français, que la faillite généralisée annoncée depuis le départ, en 2017, par ses adversaires politiques, désormais même au sein de son propre camp, tout le monde la redoute. Et, craint qu'elle s'avère pire que ses détracteurs affirment d'ores et déjà patent. Y compris parmi les plus fervents partisans, hier, du « petit Mozart de la finance » devenu le « Bernard Madoff français », cette faillite annoncée (depuis longtemps par François Fillon), aujourd'hui, plus d'une personne la considèrent certaine. Inévitable. Ceci, dorénavant, à court terme. Voire à très court terme. Ultra-court terme.

Attention ! Par « au sein de son propre camp », j'entends par là les citoyens qui l'ont porté au pouvoir en 2017 et reconduit en 2022. Ainsi que les politiciens, élus et autres, collaborateurs et Cie, qui à ce jour encore soutiennent l'action du Président de quelque façon que ce soit, qui ne sont pas au courant qu'en fait, c'est ça son « Parce que c'est notre projet ! » : procéder à la vente à la découpe de l'industrie française et des services publics français, au profit des lobbys qui l'ont placé à l’Élysée à cet effet. Des commanditaires déjà super riches en 2017, qui grâce aux décisions prises en ce sens par leur pantin jupitérien, sont devenus « hyper » riches : en sept ans, leurs fortunes déjà colossales, sont devenues monumentales pour les uns (la famille Hermès et la famille Wertheimer, par exemple), astronomiques pour les autres (Vincent Bolloré, François Pinault et Bernard Arnault).

D'un côté, il y a ceux qui croient que les décisions catastrophiques qu'Emmanuel Macron a prises dans ces domaines, sont simplement des erreurs ; que ce catalogue de vente à la découpe qu'on peut appeler aussi celui de « Manu-France » et qu'on pourrait résumer ainsi : « 800 pages de conneries. » Et, au prix où il la vend, cela fait cher le kilo - 1100 milliards, soit 16 417 euros de plus par français. Ou encore, plus de 250 euros le kilo, si l'on rapporte l'augmentation de la dette en sept ans au kilo de français (il considère les français comme du bétail et le bétail se vend au kilo). 

Et, il y a les autres. Tous ceux qui étaient plus qu'au courant : complètement au courant. Il s'agit, tout d'abord, des personnes avec lesquelles Emmanuel Macron a formé son équipe présidentielle (fonctionnaires de l’Élysée), et, dans un second temps, des ministres et des secrétaires d'État qu'il a nommés aux postes clés du Gouvernement. Afin que, tous ensemble, ils puissent opérer cette forfaiture (1) : les Premiers Ministres, évidemment, les ministres de l'Industrie, bien sûr, les ministres de la Santé, les ministres des Transports et « le » ministre de l'Économie et des finances. Le remplaçant de ce dernier ministre a d'ailleurs hier fait une première sortie remarquée, la France est selon lui « devenue le pays le plus attractif d'Europe, notre croissance est supérieure à celle de l'Allemagne, le taux de chômage est au plus bas depuis 40 ans. » Il reste dans les traces, de son digne prédécesseur.

Oui. « Le » ministre, et non pas « les » ministres pour ce qui est de l'économie et des finances. Car, comme n'avez pas manqué de le noter, avant la dissolution qui a conduit à la nomination de Michel Barnier, et cette fois d'un autre ministre de l'Économie, Emmanuel Macron a utilisé quatre Premiers Ministres (Édouard Philippe, Jean Castex, Élisabeth Borne et Gabriel Attal). Mais, en sept ans de l'acte 1 de son règne, Jupiter 1ᵉʳ n'a toujours eu qu'un seul ministre de l'Économie et des finances, Bruno Le Maire que tout le monde redoute pour son « catalogue de perles ». L'homme, par la grâce de qui, la dette de la France est « dilatée comme jamais », et pareil bien sûr pour le trou de la Sécurité sociale. Cela va de pair.

Toutefois, au sein de la garde rapprochée d'Emmanuel Macron, un homme a survécu à la fois à tous les remaniements ministériels et à la dissolution. La dissolution, et à la mise en examen pour prise illégale d'intérêt. Cet homme, c'est celui qui murmure à l'oreille d'Emmanuel Macron qu'on voit sur la photo illustrant cet édito : Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée immuable. Le redoutable, s'il était un sous-marin, car c'est bien en sous-marin qu'il agirait et déciderait de tout, y compris au sein du conseil de défense, en association étroite avec certains consultants de renom « mac qui sait » .

Et pour cause ! 

Bien que beaucoup pensent que « Le Boss » à l’Élysée, c'est Brigitte Macron nombreux sont ceux (j'en suis) qui pensent, ou peut-être qui savent, que c'est Alexis Kohler. Qu'il aurait été imposé à ce poste par les commanditaires d'Emmanuel Macron, et que c'est comme marionnettiste de celui-ci qu'il officie au numéro 55 de la rue du Faubourg Saint-Honoré !

Toutefois, Emmanuel Macron aurait sans doute pu s'acquitter de sa mission sans Alexis Kohler.

Diable !

Cette mission, il avait déjà très substantiellement commencé à l'accomplir lorsqu'il était ministre de l'Économie et des finances de François Hollande. Un période d'essai ou test de compétences de ses aptitudes à tuer le pays de deux ans et quatre jours. Alors comme ce test s'est avéré pleinement concluant, les super riches qui s'étaient déjà bien goinfrés avec François Hollande (et avec Nicolas Sarkozy), ont pu en conclure qu'avec Emmanuel Macron, ils allaient se gaver encore plus (2).  Il ne restait plus qu'à faire appel à « mac qui sait » afin de préparer le catalogue du futur prestidigitateur de la dissolution de la nation France.  

Néanmoins, c'est Bruno Le Maire qui a été le plus actif, in concreto, dans cette vente à la découpe.

Car outre la signature qu'il a apposée sur tous les actes étatiques qui en procèdent, il a mis en place la phase étape clé de ce plan macabre auquel Emmanuel Macron a donné cette dénomination hurlée, en meeting de campagne, en 2017 (« Parce que c'est notre projet ! ») : l'euro numérique.

De ce triptyque désastreux pour la France et les Français, « la dette, la guerre et l'euro numérique », cette vidéo livre une explication très intéressante. Car, bien qu'elle ne soit pas totalement exhaustive (pardon pour le pléonasme), d'une part, elle informe sur l'essentiel des tenants et des aboutissants, ainsi que concernant le plan de route, et d'autre part c'est une explication facilement compréhensible par tous, béotiens totaux en économie et en cryptomonnaies compris.

C'est la raison pour laquelle je vous en reparlerai dans un prochain édito.

 

1) une vente à la découpe de la France qui va se poursuivre avec Michel Barnier Premier Ministre,  et le Gouvernement qu'il a formé à cet effet funeste, à savoir jusqu'à ce que tout ait été vendu.

2) leurs fortunes personnelles, dont leurs montants comportaient déjà dix chiffres avant la virgule (en dizaines de milliards) avant l'élection d'Emmanuel Macron, en sept ans, ils les ont multipliées par 4 pour la plupart, et même davantage pour Bernard Arnault.

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