Emmanuel Macron : le Bernard Madoff français de la politique
ÉDITO - La pyramide de Ponzi est une fraude qui consiste, par un montage, à rémunérer les investissements des personnes déjà clientes, par les fonds qui sont apportés par les “nouveaux entrants”. Pour que cette chaîne prospère, il faut nécessairement de nouveaux pigeons et l’absence d’une crise d’ampleur qui donnerait l’idée aux investisseurs de reprendre tous, en même temps, leurs capitaux.
Sous l’influence de la Macronie, la France est-elle devenue une gigantesque pyramide de Ponzi ? Emmanuel Macron est-il le Bernard Madoff de la politique ?
Car derrière quelques promesses auxquelles ne croient plus que quelques doux naïfs, dont celle d’une “start-up nation” pleine d’avenir ou d’une “guerre” efficacement menée contre la Covid-19, se cache en fait un vide sidéral financé avec de la dette à tout-va.
Un vide dans lequel ne s’exerce plus qu'une communication bien huilée, une vraie machine à bobards, qui a par exemple réussi à vendre à l’opinion publique l’efficacité des masques, des confinements et de vaccins expérimentaux. Coût de l’opération ? Plus de 400 milliards d’endettement, sans compter le prix d’obscurs contrats d’achat de vaccins qui nous condamnent, SMS-Gate oblige, à une gabegie hors norme.
De fait, les “nouveaux entrants” à se risquer sur ce manège devenu fou n’ont pas vraiment le choix. Les premières victimes sont les jeunes. Pas dupes, ils n’espèrent ni un taux d’intérêt à deux chiffres pour leur livret d’épargne, ni prendre l’ascenseur social, ni même un emploi à vie. Ils lorgnent sur de quoi survivre, étudier sans solliciter l’aide alimentaire, avec le souhait modeste de profiter de la vie, si possible sans être confinés à en devenir malades.
Avec la loi retraites passée aux forceps avec toutes les manigances politiques possibles de la part de la Macronie, ce sont bien eux, les derniers arrivés sur le marché du travail, qui vont supporter les premiers cette dette pharaonique issue des décisions prises sans eux.
Y a-t-il pire que le besoin pathologique de nos actuels dirigeants que de dilapider l'argent du contribuable, qui ne leur appartient pas, mais dont ils sont le garant, pour des vues purement idéologiques ?
Lesquelles ? La gestion de la crise du Covid avec son "quoiqu’il en coûte" en a été une. L’apport d’une aide militaire et financière sans limite à l’Ukraine, sans jamais consulter le Parlement, en est une autre : autant d’échecs fallacieusement présentés comme des réussites.
Il s’agit en somme d’une sorte d’immense fraude financière qui consiste à faire emprunter de force aux Français, sur les marchés boursiers, un argent fictif pour payer les décisions désastreuses de la Macronie. Non seulement les Français sont dépouillés de leurs économies, de leur patrimoine, pour de vains desseins, mais les générations à venir se retrouvent endettées de force et pour longtemps.
En 2022 les dépenses publiques s’élèvent à 1500 milliards soit 58% du PIB – un niveau tellement élevé que cela nous met au plus haut niveau mondial et malgré cela on constate la paupérisation des services publics. Toujours plus pour assurément moins. Dans un piège de Ponzi comme en comptabilité, cela s'appelle de la cavalerie. Et c'est criminel.
On assiste à un transfert organisé de l’argent de millions de travailleurs, d’artisans, de commerçants, de patrons de PME, vers des ultra-riches, de puissants industriels, des fonds d’investissement et de pensions. Ce sont ces derniers qui profitent pleinement de ces orientations politiques macroniennes et qui ont bien pris soin de devenir propriétaires des médias dits mainstream. Des médias qui ont installé Emmanuel Macron à l’Élysée, à cet effet. Vous voyez l’arnaque ?
Les médias ont installé à leur tour le verrou du conformisme et de la pensée unique, de façon à éviter la fameuse reprise de tous les capitaux en même temps par les Français. Autrement dit, l’exercice simultané pour tous les citoyens de leur libre pensée et de leurs droits démocratiques, afin de faire du ménage au sein d'un système qui ne sert plus depuis longtemps ni la chose publique, ni l’intérêt commun.
Désormais, critiquer la politique menée par le gouvernement revient à être complotiste. Soutenir un professeur de médecine, une sommité internationale, qui a préféré soigner les malades plutôt que de les enfermer avec une boîte de Doliprane et la peur : c'est être complotiste. Être contre la guerre en Ukraine ? Complotiste ! Et pour vous expliquer doctement que vous l’êtes, surtout si vous faites partie du vulgum pecus d'après eux, un site nommé pompeusement l’Observatoire du complotisme - Conspiracy Watch intervient, financé par des subventions publiques à hauteur de 50%, pour un budget déclaré de 230 000 euros.
Ce site a-t-il un vrai marché, une réalité économique, des lecteurs qui paient les articles, un retour sur investissement ? Non. Il n’a pour seul but que de défendre cette pyramide de Ponzi en vous expliquant qu’il faut en accepter les dysfonctionnements et échecs en tous genres, sans broncher.
Pourquoi tant de hargne, de mauvaise fois et d'inversion accusatoire ? Pour que le système perdure et que les intéressés à l’affaire se couvrent mutuellement. Ils ont trop à perdre : perte de la rente de situation et perte financière. Peu experts et légitimes dans leur domaine d’intervention, ceux qui voient des complotistes partout soutiennent corps et âme un système dont ils sont entièrement dépendants. Pour ce faire, ils polluent l'information de mensonges et multiplient les attaques ad hominem. Leurs propos deviennent des vérités incontestables relayées par les médias dominants qui ne vérifient plus rien.
Pour l'instant, ça tient. Cependant, en France, la pyramide est en train de se fissurer. Deux éléments le montrent : la baisse de la natalité et la hausse du taux de mortalité infantile.
La première montre la ruine de notre politique familiale. Cette spécificité française n’était pas une vaine dépense mais bien un investissement dans l’avenir. Y avoir peu à peu renoncé a déclenché une perte de confiance en l'avenir, qui va de pair avec un irréversible discrédit des politiques.
La deuxième - qui, toutes proportions gardées, reste une tendance à confirmer - fait écho à ce que le démographe Emmanuel Todd avait découvert en 1976, en URSS. La remontée de la mortalité infantile révélait une dégradation du système social qui annonçait l'effondrement complet du régime soviétique.
Autres temps, autre régime : si Macron rase gratis en France, il exerce ses talents au sein de l'Union européenne d'Ursula von der Leyen.
En guise de conclusion, je vais terminer par ceci. Bien que j'ai titré cet édito "Emmanuel Macron : le Bernard Madoff français de la politique", ce dernier ne serait qu'une "petite frappe" comparé à Emmanuel Macron... Les 50 milliards qu'il a détournés, ne sont rien, finalement, comparés aux centaines et centaines de milliards dilapidés par Macron & Cie en argent public, dans une terrible version inspirée de la pyramide de Ponzi.
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