Merci qui ? Merci Free !
Cyber-attaque ou détournement d'information ? Vingt-trois millions de fichiers clients de l'opérateur Free auraient été « piratés » (dont 5 millions avec le numéro IBAN du compte bancaire attaché à la ligne) nous dit la version officielle, et les informations personnelles qui y figurent auraient été « vendues » sur le Dark Web. Encore un coup, donc des Seigneurs Sith de Jean-François Copé et Cie.
Blague à part, ne serait-il pas possible que le contenu de ces 23 millions de fiches qui - ça, c'est sûr - a été détourné de son fondement initial, consiste en une nouvelle « affaire des fiches » ?
Rappelez-vous. C'est en 1904 que le scandale a éclaté. On était alors sous la Troisième République, et on apprit qu'à l'initiative de Louis André, ministre de la Guerre, un fichage politique et religieux avait été opéré dans l'armée française. (1)
Or, nul n'ignore qu'avec l'omniprésence de l'informatique partout dans la vie des citoyens, les temps actuels sont plus que jamais au fichage, notamment étatique, ceci tout particulièrement concernant les opinions politiques.
Dès lors, j'insiste : ne serait-il pas un tant soit peu possible, que ce que les médias mainstream nous vendent à l'unisson comme un piratage informatique opéré par des hackeurs « hachement balaise » (Coluche), consiste en réalité en une transmission volontaire à l'État français, par Free (gratuitement ou en échange d'un quelconque avantage pour l'entreprise ou pour son dirigeant) des données personnelles de ses clients ?
Non, parce que, excusez-moi d'avoir un doute, mais quelques menus détails techniques s'opposent fermement à la validation de la version officielle du piratage informatique.
Dans toutes les villes et les campagnes de France, le réseau de téléphonie et d'Internet se fait à l'aide d'armoires relais. Et, dans chacune de ces armoires relais, il y a trois colonnes informatiques distinctes comprenant Free, Orange et SFR. Ainsi, pour avoir accès aux informations du réseau (quel que soit l'opérateur), non seulement il est nécessaire de posséder la clé informatique qui elle, oui, peut être obtenue par piratage du même nom, mais il faut également avoir les clés mécaniques indispensables à ouvrir l'armoire relais physiquement.
Les deux colonnes opérateurs sont à droite, et donc la violation des données fichiers se fait à gauche.
Qu'importe ! Les médias et la direction de Free nous expliquent que le piratage des données a été fait à distance, à savoir par des magiciens du piratage informatique. Des Gérard Majax du Web.
Pourquoi pas ? Après tout, les médias et la direction de la Santé publique nous expliquent pareillement à l'unisson, par affirmations péremptoires, que les morts subites des sportifs vaccinés « anti-covid » par arrêt cardiaque, pourtant en hausse significative depuis la campagne de vaccination, comparé à avant (période où il n'y avait quasiment aucun cas par an), n'ont absolument aucun lien avec la vaccination « anti-covid. » Que ces arrêts cardiaques interviennent consécutivement à je ne sais quelle cause fumeuse trouvée pour l'occasion et relayée dans les médias ou à un piratage biologique opéré par Dame Nature ! La fameuse « sélection naturelle » si chère à ces grands humanistes que sont Bill Gates, Laurent Alexandre, Yuval Noah Harari et Cie.
Et, surtout ! Comme dans chaque armoire relais de téléphonie et d'Internet de France, il y a les colonnes informatiques de Free, d'Orange et de SFR, si un relais est piraté, les trois opérateurs devraient être piratés ensemble.
En conséquence, si dans quelque temps, on apprend que les fichiers clients de SFR et les fichiers client d'Orange, eux aussi, ont été piratés, nous pourrions avoir une preuve qu'en réalité le piratage des fichiers clients de Free est l’œuvre, non pas d'un « hackeur », personne extérieure à Free, mais de quelqu'un de chez Free, Orange ou SFR, agissant en possession simultanément des clés informatiques des opérateurs de téléphonie et des clés mécaniques pour ouvrir les armoires relais.
Pardi !
C'est la technique dite « du pied dans la porte » : une fois la porte bloquée en position ouverte (grâce au pied dans la porte), c'est simplement une question de temps pour que le genou et le reste puissent se retrouver à l'intérieur : le genou, la hanche, le torse... et finalement le corps tout entier. D'ailleurs, un spécialiste de cybersécurité m'a rappelé que « la grande majorité de ces attaques sont faites de l'intérieur par des employés ou ex employés qui ont un intérêt à agir », ce que j'ai pu observer personnellement lorsque j'effectuais les tests de sécurité et d'intrusion sur une banque en ligne dans les années 2000.
De cette façon, à terme, c'est l'ensemble des Français qui seront fichés, tous opérateurs confondus.
En outre, d'où sort le montant de 165 000 euros que les médias nous affirment être la somme contre laquelle le pseudo « hackeur » prétendu auteur du piratage informatique à distance, aurait vendu les données personnelles des clients de Free « sur le Dark Web », c'est-à-dire une transaction dont les deux protagonistes (le hackeur et l'acheteur) se sachant encourir dix ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende veulent rester anonymes. Mais bon, comme visiblement ce sont avant tout des déconneurs dans l'âme, ils ont fait part du montant de cette transaction à telle personne travaillant dans tel média et qui, elle aussi, préfère rester anonyme. Un enquêteur/journaliste consciencieux qui, bien évidemment, à ce titre, s'est assuré que l'information est 100 % authentique.
À moins que ce ne soit à quelques corps constitués validés par la République que le délinquant hackeur et/ou le délinquant acheteur de ces informations personnelles, ont fourni le montant de leur transaction répréhensible. Auquel cas, il serait donc bel et bien possible, je le crains, que, par repentance intéressée ou non (clémence de la justice), ou en raison d'un patriotisme aussi soudain qu'exacerbé (ou là encore juste pour déconner), ils aient également fourni ces informations personnelles au gouvernement.
Pourquoi ?
Car même si ces informations sont déjà en possession du Trésor Public qui prélève les impôts sur votre compte en banque par un mandat SEPA, à travers cette attaque, cela donne un moyen pour que le gouvernement puisse faire peur aux 23 millions de personnes concernées. Ce n'est pas nouveau avec la crise covid et plus récemment avec les vols d'ordinateurs de personnes travaillant à la sécurité des Jeux olympiques. Il y a eu une petite vague, suffisante pour faire passer quelques décisions contraignantes et liberticides, évidemment.
En effet, la peur est un facteur essentiel à la division des masses, et par là leur contrôle. Le fameux « diviser pour mieux régner. » Et grâce au fichage, les récalcitrants à la division en seront victimes malgré eux. À savoir que leurs noms pourront être jetés en pâture, offerts à la vindicte populaire. Ceci qui plus est avec des comptes en banque parfaitement identifiés, du coup avec le numéro de téléphone associé et probablement l'email.
Eh oui ! Un compte en banque parfaitement identifié permet de le bloquer, en invoquant n'importe quel motif d'opinion du genre « incitation à la haine », « antisémitisme », « homophobie », « racisme », « complotisme », etc.
C'est un procédé Stalinien bien connu, et qui malheureusement a fait ses preuves non pas uniquement dans l'ex-URSS, mais également en Occident, toutes « démocraties » confondues.
Nous en avons eu la triste illustration en France, notamment, durant la période covid avec la chasse aux non-vaccinés et leur stigmatisation, et avec la persécution étatique et médiatique qui continue aujourd'hui encore, contre ceux qui ont alerté la population sur les effets secondaires du « vaccin. » Cette persécution étatique qui s'est étendue en 2022, avec au moins autant de sévérité aux personnes qui contestent publiquement le bien-fondé et la légalité de l'aide matérielle, pécuniaire et militaire que la France apporte à l'Ukraine, et qui s'interrogent sur l'utilisation réelle faite in concreto, de tous ces milliards (38 en tout, actuellement) prélevés sur l'argent du peuple à cette fin officielle, sans que le peuple ait donné son accord. L'accord requis pour que cette somme gigantesque pût être utilisée de la sorte légalement. Constitutionnellement.
Déjà que pour l'essentiel de ce qu'ils édictent, ces textes normatifs, qui font la loi en général et la Constitution en particulier, sont rédigées de façon à ce que le pouvoir exécutif et la justice puissent agir contre les intérêts du peuple et au mépris d'un principe de la République, « Gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple. », qui dans ces conditions se traduit dans la réalité tristement en pratique depuis 56 ans par « Gouvernement des parasites du peuple, pour les parasites du peuple et par les parasites du peuple. », si en plus le pouvoir exécutif viole ouvertement, la Constitution, non : là c'en est trop !
Un système politique, quel qu'il soit, n'est jamais aussi dangereux pour les défenseurs de la liberté, que lorsqu'il est sur le point de s'effondrer, tant par une crise économique que par une crise institutionnelle. Les sept années de gestion de la France par Bruno Le Maire a conduit le pays bien près du bord du précipice dans lequel son successeur s'emploie à nous pousser, et la dissolution décidée par Emmanuel Macron a plongé nos institutions dans un tel chaos, celui qu'il affectionne et qu'il incarne particulièrement, que tous les éléments d'une fin de régime à très court terme sont réunis.
L'heure est ainsi, on ne peut davantage au lynchage médiatique, fiscal et judiciaire, de tous ceux qui, pendant ce dépouillement final dont je vous ai parlé dans plusieurs-pays-les-masques-tombent-en-meme-temps et cela-commence-faire-beaucoup, s'opposeront au bon déroulement de celui-ci.
C'est la raison pour laquelle, chez France-Soir, on s'attend au pire.
Néanmoins, vous savez pouvoir compter sur nous pour ce qui est de ne jamais céder à la pression.
Qu'importent les manœuvres et les menaces, nous continuerons d'officier au service de la vérité !
Et je me permets de rappeler que nous ne sommes pas les seuls à subir des attaques dont les causes sont questionnées : les élections américaines se passent sous haute surveillance pour éviter des fraudes, telles que celles qui ont été supputées en 2020, avant d'être démontrées dans certains États, alors qu'en Espagne les pluies diluviennes à Barcelone et Valence relancent toutes les spéculations sur leurs origines (Tatania Ventose en parle dans une vidéo : ces inondations tombent vraiment bien au moment d'un plan de restructuration, paru il y a quelques semaines, des exploitations agricoles de la région de Valence par la Caixa Bank et validé par le gouvernement), la France subit cette attaque de cybersécurité !
1) c'était dans un contexte de liquidation de l'affaire Dreyfus, et d'accusations d'anti-républicanisme portées par la gauche à l'encontre du corps des officiers.
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