The « D » Day !
Qu'importe le côté de l'Atlantique où nous résidons, tous autant que nous sommes, les occidentaux, nous serons impactés par le résultat de l'élection américaine de demain, mardi 5 novembre 2024 !
Mais pas que. Le positionnement du vainqueur vis-à-vis des BRICS, notamment concernant la guerre en Ukraine et le Moyen-Orient, impactera également le reste du monde.
Oui. Pour certains observateurs, cette élection est tellement importante qu’ils n’hésitent pas à déclarer que « c'est l'avenir du monde tout entier qui dépend du résultat de cette élection. » La décision se joue aux États-Unis avec cette élection de tous les dangers. Un « clash » de générations, pour certains, un « clash » de civilisations pour d'autres.
En tout cas, c'est ce qu'il ressort des interventions publiques, non pas uniquement des deux candidats en lice, mais aussi d'autres personnalités américaines de premier plan. Et si l'on en croit les médias européens, la plupart donnent Harris en tête, dans ce qui s'apparente plus à une opinion qu'à une analyse fondée sur des faits objectifs, preuves à l'appui. Il faut dire qu'aux États-Unis, tant les médias que les instituts de sondages sont sous l'influence démocrate, ce qui ne rend pas la tâche aisée d'obtenir une analyse objective ! Il reste cependant le réseau social X, appartenant à Elon Musk qui bien sûr est assimilé à "l'extrême droaate" et ses utilisateurs ou autres parties qui ont l'intention de voter pour Trump se font traiter de "garbage" (ordure en français) par le président sortant Biden.
Diable ! Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche représente-t-il une menace à ce point importante pour « The Deep State » (« l'état profond »), et pour les intérêts personnels de beaucoup de ses membres et de leurs marionnettes politico-médiatiques (j'y reviens après), que des figures hyper connues du Parti républicain, comme l'ancien vice-président Dick Cheney et sa fille Liz, encouragent les Américains à voter pour Kamala Harris ?
C'est possible. Toutefois, ne nous y trompons pas.
Les États-Unis ne font pas exception à la règle qui vaut pour la majorité des dirigeants actuels du monde : les intérêts de ceux qui les portent au pouvoir, passent avant les intérêts du peuple à la tête duquel ils se retrouvent placés après les élections (en trichant ou pas) ou après leur coup d'État.
Dès lors, pour les électeurs américains, il s'agit sans doute de choisir entre la peste et le choléra.
Néanmoins, un candidat semble allier à la lucidité qu'il affiche, une sincérité et une authenticité plausibles (à quelle hauteur ? L'avenir nous le dira). J'entends par là au regard de ses discours récents. Ce candidat, c'est le 3ᵉ homme : Robert Kennedy Junior, l’avocat activiste et fondateur de l’association « Children health défense. »
Il a rallié Trump l'été dernier, et France-Soir est encore le seul média français à l'avoir interviewé, ceci dès 2020. D'un côté les Républicains semblent s'attaquer aux maux profonds de l'Amérique, de l'autre les Démocrates semblent viser le candidat Trump afin de pourrir son éventuel second mandat.
Donald Trump lui a promis une sorte de rôle de justicier au ministère de la Justice s'il remporte l'élection, où il devrait s’attaquer au BigTech et BigPharma qui ont fait un lobbying inverse aux intérêts de la population durant la crise sanitaire tant d’un point de vue médical qu'au niveau de la liberté d’expression. « Make America Healthy Again » (MAHA), rendre l’Amérique de nouveau en bonne santé, va comme un gant à Robert Kennedy Jr. Affaire à suivre, car il s’adresse à des durs à cuire, surtout s’il doit s’occuper de firmes comme Pfizer qui a déjà fait l’objet de sanctions de plusieurs milliards de dollars pour mauvaises pratiques et autres actions contre l’intérêt des Américains.
La famille la plus dangereuse du monde
Cependant, nombre d'observateurs politiques estiment, qu'il est fort possible que tous les dirigeants mondiaux jouent dans la même équipe. Qu'en fait, leurs divergences publiques ne sont que du vent. Poudre aux yeux. Le leurre nécessaire à ce que les peuples ne se révoltent pas contre cet oppresseur mondialisé, un et unique, sous la domination duquel tous les peuples sont depuis 1945 au moins.
D'où l'artifice utilisé depuis 1945 par cette organisation, en permanence et sous différentes formes : présenter, parfois de manière fallacieuse, aux peuples, l'échiquier politique international sous la forme d'une alternative entre l'Occident et le reste du monde. Ceci en imputant une moralité louable et une préoccupation véritable pour les intérêts du peuple, à telle option proposée par cette alternative plutôt qu'à l'autre, et cela, tant à la face du monde qu'à l'intérieur de ces deux options (à savoir que l'option qui constitue « le bien » dans celle-ci, constitue « le mal » dans l'autre, et inversement).
Et bien que certes, jusqu'à il y a peu, c'est le modèle occidental qui était montré à la face du monde comme le côté du bien. La tendance s'est très nettement inversée récemment, tant avec l'avènement des BRICS, qu'avec la déliquescence de l'Occident à tous les niveaux (économique, institutionnel, religieux et sociétal, et « moral » en particulier), une faillite et un « progrès » dénoncés et raillés désormais, y compris dans les médias mainstream occidentaux.
Est-ce une manœuvre (une de plus) pour que, par dépit ou par dégoût, où espérant par là échapper au Nouvel Ordre Mondial, affiché en défenseur serviteur « quoiqu’il en coute » d’Israël qui ferait donc le bonheur des conspirateurs « anti-sionistes », les peuples occidentaux acceptent un nouvel ordre mondial dominé officiellement par la Chine et la Russie ? Peu importe les actes de Nétanyahou, la communauté internationale semble lui donner un blanc-seing, au point que dans l’ombre, certains n’hésitent plus à dire « que quel que soit le candidat élu, Nétanyahou les tient en laisse et ils lui laissent faire le sale travail au mépris des lois internationales ». Dans les faits, l'enjeu n’apparait pas être la population, mais bien sûr les territoires et ce qu'ils représentent.
Là encore, c'est possible.
Auquel cas, le retour de Donald Trump à la tête du pays qui pilote l'Occident, permettrait au peuple américain de se sentir en sécurité. D'abord parce qu'il est vrai que sous sa présidence, l'économie américaine a connu sa plus forte croissance depuis l'après-guerre, et que cette croissance du P.I.B. fut accompagnée d'une augmentation très marquée, elle aussi, du pouvoir d'achat des ménages américains moyens. Ensuite parce qu'il faut également reconnaître ceci à Donald Trump, l'homme public, communiquant génial qu'il est (il a révolutionné la politique), sait rendre crédibles aux yeux de dizaines de millions d'Américains (et de centaines de millions de personnes ailleurs), des promesses qui consistent en un accomplissement d'actes qu'il aurait pu accomplir, réellement en toute légalité lorsqu'il était Président (à savoir en application du « Patriot Act 1 » et du « Patriot Act 2 »), mais allez savoir pourquoi ? - qu'il n'a bizarrement pas accompli à l'époque.
Je pense, par exemple, à l'arrestation des personnalités dont le nom se trouve sur les carnets de Jeffrey Epstein, dont Hillary Clinton, que Donald Trump avait promis de mettre en prison, lors des débats présidentiels de 2016, s'il était élu. Des « super vilains » de l'état profond qu'il affirme « abattre » s'il est élu de nouveau. La liste est toujours inconnue, mais les spéculations ne semblent pas s’arrêter. De Bill Gates, dont l’ex-épouse vient de dresser un portrait au vitriol de Jeffrey Epstein, à certains membres de la couronne anglaise ou de l’establishment américain. Les affaires vont bon train. Et, personne ne semble en odeur de sainteté ou épargnée par les diverses rumeurs.
Toutefois, faire tomber quelques têtes connues aiderait grandement à la crédibilité de Donald Trump, en tant que leader protecteur d'un Occident enfermé dans un nouvel ordre mondial dominé par les BRICS.
Cela serait d'autant plus efficace, s'il œuvrait en ce sens dans un domaine qui touche au cœur absolument tous les électeurs du monde occidental : la lutte contre la pédocriminalité de réseaux.
Bon, évidemment, les réseaux qui alimentent les amis de Donald Trump, échapperaient à la foudre qu'il ferait tomber contre ceux qui seraint les coupables désignés de cette calamité hélas bien réelle.
Pardi !
Si P. Diddy est tombé durant le mandat de Joe Biden, c'est pour une raison très simple : contraindre les personnalités qui ont participé aux orgies qu'il a organisées, impliquant des adolescents et des enfants, à afficher aujourd'hui un soutien indéfectible et répété à Kamala Harris. À tout faire pour que Donald Trump ne soit pas élu. Car s'il l'est, il n'hésitera pas (cette fois) à sortir les dossiers pour les faire incriminer par la justice.
C'est pour cela qu'on a vu s'affairer au soutien de Kamala Harris, et avec une très grande ardeur, Jennifer Lopez (ex-petite amie P. Diddy), Beyonce (ex-de Jay-Z, grand ami de P. Diddy), Usher (qui a introduit Justin Bieber auprès de P. Diddy), Taylor Swift, Cardi B, Ariana Grande, etc.
Cette semaine s'annonce comme un véritable défilé de toutes ces « stars » qui se savent au bord du gouffre, et à la veille de tout perdre. Après s'être retrouvées devant les pupitres des meetings électoraux, pour sauver leur peau, ces messieurs et dames pourraient se retrouver derrière les barreaux d'une prison américaine.
Voilà. Rendez-vous est donc pris avec l'Histoire, demain, mardi 5 novembre 2024.
En France, les résultats officiels tomberont très tard dans la nuit ou très tôt le lendemain matin. Sachant qu’Antony Lacoudre nous a donné un aperçu de ce qu’il risque de se passer dans un débriefing récent : « les médias qui font croire que la course est serrée ne sont pas très honnêtes avec leur public. »
D'ici là, bonne nuit à tous.
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