Pour sauver la Paix, empêchons la guerre  ! version synthétique

EDITO - Certains d'entre vous m'ont demandé une version synthétique de cet édito. La voici.

Cependant, afin de pouvoir apprécier pleinement le contenu et la portée de cette version synthétique, il est indispensable de ne pas extraire les propos de leur contexte. Bonne lecture à tous !

Comme j'en ai émis l'hypothèse dans « A qui profite le crime ? », heureusement pour les peuples occidentaux, Vladimir Poutine ne s'est pas placé dans un esprit de vengeance, mais seulement de justice, consécutivement à l’attentat morbide moscovite, comme il en ressort dans son discours au lendemain de l’attentat :

« Tous les auteurs, organisateurs et clients de ce crime subiront une punition juste et inévitable.  Quels qu’ils soient, quel que soit celui qui les guide. Je le répète : nous identifierons et punirons tous ceux qui se tiennent derrière les terroristes, qui ont préparé cette atrocité, cette attaque contre  la Russie, contre notre peuple. (…) Les terroristes, les meurtriers et les non-humains qui n’ont pas et ne peuvent pas avoir de nationalité sont confrontés à un sort peu enviable : le châtiment et l’oubli. »

À cet égard, Vladimir Poutine, en bon stratège, devrait essayer de muer le soutien moral, porté par de nombreux chefs d’Etats, en un soutien pour la paix, soutiens non seulement verbal, mais en actes politiques (1). Il sera probablement aidé à cela par Xi Jinping, le Président chinois, mais aussi par les BRICS au sens étendu du terme, ou même par l’Afrique, avec la nouvelle élection au Sénégal de Bassirou Diomaye Fay, candidat prônant un changement radical de système... Et parce que ce soutien a été apporté à la Russie, au nom de peuples dont ces Chefs d’État sont les dirigeants, il sera fort difficile de désigner la Russie de Poutine comme étant « le super méchant », sans passer, pour des va-t-en-guerre sans empathie, sans conscience, ou morale, n'offrant qu'une mort certaine aux hommes, aux femmes et aux enfants dans une guerre. 

Certes, pour éviter d'être évincés du pouvoir « façon Nicolae Ceaușescu », ils pourront hélas compter sur la protection de certains membres des forces de l'ordre, qui parce que formatés, pourraient être tentés d'oublier ce que l'éthique et la déontologie exigent d'eux, à savoir, toujours garder à l'esprit, qu'à leur devise, « Protéger et Servir », il convient d'ajouter « le peuple ».

Protéger et servir le peuple, en tout premier lieu contre ceux qui oppriment, asservissent, mentent, trahissent, et mènent une politique qui en tous points va à l'encontre des intérêts de ce peuple, tel des mafieux, qui auraient décidé de le mener à sa perte, via une guerre qu'ils pourraient finir par imposer avec le support des forces de l’ordre et des armées à leur service.

Mesdames et Messieurs, des forces de l'ordre et des forces armées, dans un avenir hélas de plus en plus proche, il vous appartiendra probablement de devoir faire un choix. Un choix qui prend en considération le rapport de force et la force du rapport aux autres, à savoir mettre en balance, d'un côté, les consignes que vous aurez reçues, et de l'autre votre conscience. De ce choix, l'avenir de l'Humanité toute entière pourrait bien dépendre. Cette communauté humaine dans laquelle figurent vos enfants, conjoints et parents vous regarde, et elle vous jugera sur actes.

Soit le regard de vos enfants, conjoints et parents, se posera sur vous, reconnaissant, dans un monde de liberté et de justice, débarrassé de tous les parasites actuels, soit votre regard se posera sur des tombes.

Quand l'application de consignes totalement inadaptées, voire ineptes il y a, la violence extrême surgit, telle une conséquence funeste inévitable. Et pire encore, quand l'ordre apparaît manifestement illégal, tant par nature que par destination.

Par nature, quand l'ordre exige l'accomplissement d'un acte qui va à l'encontre de l'intégrité physique du peuple que les forces de l'ordre et les forces armées doivent « Protéger et Servir », à l'exemple des tirs à balles réelles sur la foule, ou la non-assistance aux personnes en situation précaire dont les vies sont sous la menace d'un péril de mort et qui intervient à l'occasion de faits qui sont en cours de commission. 

Et par destination, quand l'ordre impose l'accomplissement d'un acte qui ne met pas directement en péril l'intégrité physique d'une personne n'ayant commis aucun crime, mais qui conduit à ce qu'au final, elle soit mortellement atteinte, à l'image d'une rafle livrant à un destin morbide, ou participant, à un protocole militaire ayant comme risque de représailles, le feu nucléaire qui pourrait s’abattre sur le pays causant la mort de millions de civils innocents.

Sachant que d’autres armes plus insidieuses, tout aussi létales concernant la démocratie et la population, sont mises en œuvre avec les opérations psychologiques de la guerre du covid, comme les dépendances accrues des populations aux gouvernements qui mènent à un suicide général, par imbécilité ou arrogance, et entrainent un appauvrissement économique et social sans précédent (digne de la chute de Rome) voire à l’affaiblissement définitif des nations. 

L’antidémocratie résulte de la défiguration de la démocratie par une chirurgie non esthétique, instrumentalisant le syndrome de Stockholm et le triangle de Karpman traduisant un sacrifice des peuples au nom d’un gout prétendu de la liberté qui finira par leur asservissement.

Sauver la paix revient à prendre notre destin en main, en sachant que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. C’est notre devoir.

(1) officiellement ou non, on s'en fiche : seul le résultat compte !