À quel jeu jouent-ils  ?

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 01 février 2024 - 15:41
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Edito vote européen Contrats Pfizer
Crédits
Frederick Florin / AFP
Emily O'Reilly, médiatrice européenne.
Frederick Florin / AFP

EDITO - Vendredi 20 janvier 2024, @ClaireJardin1, alias Souris Mystique sur X, a publié la liste des 36 députés européens français qui ont voté pour que les contrats Pfizer et les SMS de Pustula (surnom donné à Ursula von der Leyen, NDLR) ne soient pas divulgués.

Ce qu’elle dit n'est pas rigoureusement exact, mais presque. Et donc grave.

En effet, il nous a été révélé par un tweet posté l'avant-veille (18 janvier 2024), par Virginie Joron@v_joron, députée française RN du @GroupeID_FR au Parlement européen  que ces 36 députés ont voté contre l'amendement invitant la médiatrice à continuer d’exhorter la Commission à publier immédiatement les contrats non expurgés liés à l’achat de vaccins contre le Covid.

Cela suffit en soi à qualifier ce choix des députés européens français d'éminemment grave, et à donner totalement raison à Claire Jardin, concernant la conclusion qu'elle en tire  :

Voici des gens qui ne veulent pas que vous sachiez la vérité sur les contrats, mais ils auraient dit la vérité sur les injections et sur tout le reste ?

Choix condamnable au plus haut point, oui. Le rôle du Parlement européen, expressément défini dans ses statuts, n'est-il pas justement de garantir aux peuples européens la transparence sur les décisions qui sont prises par une Commission européenne qui, elle, n'est pas composée de membres élus par les peuples européens, mais désignés par leurs chefs d'État, et qui prend ses décisions en privé, et non pas en séances publiques, comme le Parlement ?

En cela, le simple fait qu'il y ait eu, au Parlement européen, un vote pour savoir si les représentants des peuples européens pouvaient exhorter la Commission européenne à publier immédiatement les documents nécessaires à ce qu’une certaine transparence soit effective sur les contrats signés par la Commission européenne pour l'achat des vaccinscontre lCovid ; ce simple fait suffit déjà pleinement à justifier qu'on évoque là un scandale monstrueux.

Sachant que ces contrats portent sur des sommes faramineuses (plusieurs dizaines de milliards d'euros), et que les effets secondaires de ces vaccins, très préjudiciables, irréversibles et mortels, impactent des millions de personnes de par le monde (si l’on en croit les chiffres de la pharmacovigilance), le simple fait qu'un tel vote au Parlement ait pu avoir lieu peut être considéré comme un crime. Un vote rappelons le demandé par le rapport de la médiatrice irlandaise Emily O’Reilly qui incitait les parlementaires à continuer à demander plus de transparence ! 

Ce vote atteste donc de la volonté affichée du Parlement européen de ne pas assumer la tâche première qui est la sienne, du moins officiellement : garantir aux peuples européens la transparence sur les décisions qui sont prises par la Commission européenne.

Il est déjà inadmissible que le Parlement doive exhorter la Commission européenne à faire quoi ? Ce que le Traité européen qui l'a instituée, exige qu'elle fasse !

En droit pénal français, droit applicable en l'espèce puisque les faits ont été commis sur le territoire de la République (1), le refus opposé par les membres de la Commission européenne de produire ces contrats constitue un délit. Délit puni de dix ans d'emprisonnement et 15 0000 euros d'amende par les dispositions combinées des articles 432-1 et 432-2 du code pénal :

Mise en échec de l'exécution de la loi par personne dépositaire de l'autorité publique agissant dans l'exercice de ses fonctions.

Et, puisqu'en votant non, le Parlement européen fait fi du devoir qu'il a de garantir aux peuples européens la transparence sur les décisions prises par la Commission européenne, outre le crimedu point de vue moral, tous les députés européens qui ont voté contre cet amendement se sont rendus coupable dudit délit.

Enfin, le Parlement européen ayant voté contre l'amendement demandant à la médiatrice de continuer à exhorter la Commission européenne à publier immédiatement ces fameux contrats, c'est un fait dorénavant entériné : les membres de la Commission européenne peuvent indéfiniment persister dans leur refus scélérat et délictuel de produire ces fameux contrats.

Sauf si les peuples européens, soudainement, se réveillent, et exigent la production de ceux-ci par la force de la voix des votes en juin 2024, lors des élections européennes.

En d’autres temps, pour une forfaiture pareille, la voie des baïonnettes ou de la potence aurait été ouverte.

Ben quoi ? N'est-ce pas ainsi que la République louée par tous aujourd'hui, notamment les députés européens français, a vu le jour il y a 230 ans ?

(1) Le Parlement européen étant à la fois le lieu d'émission de l'intimation de produire ces contrats et celui où ces contrats doivent être produits, qu'importe que la Commission européenne siège, elle, à Bruxelles. Le Parlement européen siège lui à Strasbourg : les faits sont donc réputés avoir été commis sur le territoire français.

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