Laurent Mucchielli dépublié par Mediapart : sa réaction et son article republié

Auteur(s)
Laurent Mucchielli, Héléne Banoun, Emmanuelle Darles, Vincent Pavan, Amine Umlil pour FranceSoir
Publié le 04 août 2021 - 17:39
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Mediapart censure Mucchielli
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FS
La vaccination Covid à l’épreuve des faits. 2ème partie : une mortalité inédite
FS

Je souhaite dans ce texte partager avec vous cinq observations de psychologie sur lesquelles se pencheront sans doute dans quelques décennies les futurs étudiants en psychologie et sociologie sur la crise que nous traversons depuis 2020. 

En partant des phénomènes sociaux liés au coronavirus apparu début 2020, une apocalypse a été déclenchée non pas tant dans le sens de la destruction du monde, même si cela semble aussi le cas, mais dans le sens de son étymologie : apocalypse du grec « apocaluptein », signifiant « révélation ».
 
Une révélation sans pitié sur nos comportements collectifs névrosés, notre psychologie profonde complètement dysfonctionnelle, qui a elle seule, nous le verrons, peut expliquer cette crise.
 
La réalité nous assène des cours de psychologie sociale, de géopolitique et de médecine de santé publique à coups de marteau depuis un an et demi. 
Quoi que nous pensions, nous faisons tous le constat d’une crise globale. Les médias ont passé paraît-il 60% de leur temps à parler du virus et des mesures censées nous en protéger. Nous sommes complètement le nez dans le guidon et la plupart de nos conversations tournent autour de cette crise. Si nous prenons un peu de recul, quelles leçons pouvons-nous tirer de ce chaos ? 
 
Je ne m’égarerai pas ici dans les hypothèses concernant l’origine de cette crise ; humblement je ne sais pas, je n’ai pas assez d’informations de première main pour me prononcer. Mais ces cinq leçons peuvent très bien expliquer à elles seules les phénomènes actuels sans avoir besoin de théorie sur l’origine.
 
Ce virus peut très bien sortir d’un laboratoire lié à des intérêts militaires ; cette crise est peut-être finalement bien un complot mondial organisé par des milliardaires psychopathes ; ou cette crise est un paravent utilisé par le monde de la haute finance pour cacher la crise économique qui s’en vient, passer au tout numérique et ouvrir les marchés des objets connectés ; ou encore est-ce une stratégie du parti communiste chinois pour étendre sa vision du contrôle des peuples avec le traçage et le contrôle numérique de tous les humains ; ou peut-être simplement la résultante de corruptions habituelles aux niveaux académiques, médicaux, économiques, politiques et médiatiques ; toutes ces hypothèses peuvent s’avérer, nous le verrons bien... vraies. 
Mais toutes peuvent tout aussi bien s’avérer fausses. Ou encore l’une de ces hypothèses pourra se montrer être vraie, ou partiellement vraie. Ou peut-être sont-elles toutes vraies ensemble. Ou encore aucune d’entre elles ne l’est et une toute autre explication permettra, elle, de relier toutes les pièces du puzzle. Tout cela nous le découvrirons dans les années à venir. 
 
Le plus intéressant au final n’est pas l’origine de cette crise mais ce qu’elle dit de nous au niveau psychologique. Elle nous révèle surtout notre profond dysfonctionnement psychique.
 
Cinq phénomènes psychologiques se suffisent à eux-mêmes pour démontrer comment cette crise a pu exister.
Nous l’avons tous appris, nous sommes condamnés à revivre les tragédies de l’Histoire si nous n’en apprenons pas leurs leçons. Et bien cela est évident, nous n’avons pas appris. Qui aurait pu croire en 2019 que 80 ans après les années fascistes, 60 ans après l’apartheid d’Afrique du sud nous reproduirons les mêmes processus totalitaires sans nous en rendre compte ? Avec la même meilleure intention du monde, la sacro-sainte sécurité, épouvantail pourtant connu et utilisé par tous les totalitarismes ? 
Nous répétons les mêmes erreurs immanquablement. Nous les répétons car la raison de ces tragédies est logée au profond de notre cerveau, liée à notre psychologie et à notre niveau de conscience.
 
Leçon n°1 : nous sommes incapables pour la plupart de voir la folie ordinaire et la bouffée délirante collective dans laquelle nous baignons 
 
La folie, comme l’expliquait le philosophe John Locke est caractéristique de ces personnes qui à partir de prémices erronées raisonnent de façon parfaitement correcte pour aboutir à des conclusions erronées.
La bouffée délirante collective introduite par Edgard Morin et telle que décrite par le pédopsychiatre Thierry Gourvénec se caractérise par le fait que les personnes indépendamment des phénomènes pour lesquels elles délirent restent totalement logiques et rationnelles pour le reste.
 
Les médias comme caisse de résonnance transmettent cette attitude qui consiste à raisonner rationnellement sur base de prémices fausses, et le peuple par conformisme social adopte cette même folie ordinaire.
 
Ainsi si nous prenons beaucoup de recul, comme les historiens pourront le faire dans 40 ans, que voyons-nous ? Nous constatons des raisonnements de protection sanitaire logiques mais pourtant basés sur de mauvaises données et qui donc arrivent à des conclusions erronées, liberticides et néfastes. Exemples : 
 
- Le confinement a sa logique de non propagation du virus, basé sur des extrapolations mathématiques venant de grandes universités, notamment les prévisions de l'épidémiologiste britannique Neil Ferguson, du prestigieux et influent Imperial College de Londres sur lequel se sont basés plusieurs gouvernements de la planète pour instaurer le confinement, s’avèrent au final reposer sur un modèle d’analyse des données inexact, catastrophique et non fiable.
 
- Les mesures de distanciation sociale et de port obligatoire du masque apparemment logiques s’avèrent également reposer sur de mauvaises données ne tenant pas compte du mode de propagation et de la taille du virus, de la balance bénéfice-risque (quand on observe les nombreux effets délétères du port du masque au niveau social, cela saute aux yeux). Cela sans mentionner la toxicité de ces masques qui a fait réagir quatre ONG qui réclament l’interdiction de masques contenant du graphène, un nanomatériau aux propriétés virucides mais potentiellement toxique lorsqu’il est inhalé.
 
- Les tests PCR, dont l’inventeur mentionnait avant sa mort qu’il ne fallait pas utiliser son invention seule pour mesurer une contagiosité, se révèlent avec leurs 45 cycles d’amplifications conseillés, être une fraude destinée à créer des cas et justifier de nouvelles mesures liberticides
 
- Les vaccins avec leurs études d’innocuité et leurs logiques de protections s’avèrent au final inutiles si des traitements existent. Or ils existent si on écoute un grand nombre de médecins qui traitent et de virologues, études à l'appui. De plus, les effets secondaires catastrophiques n’étant pas relevés avec l’attention prioritaire qu’il faudrait, l’on continue à fonctionner sur cette logique absurde du tout vaccinal comme « seule solution efficace ».
 
Vous remarquez que je donne expressément dans cette première partie des références tirées de médias et collectifs alternatifs comme France Soir ou Reinfocovid.fr ou encore covidhub.ch. En effet, les médias mainstream ne relaient pas ces données essentielles qui ne sont d’ailleurs par reprises non plus par les comités scientifiques des gouvernements. Or, comme nous l’avons vu, si ces derniers se basent sur de mauvaises données, leurs raisonnements et calculs aussi logiques puissent-t-ils être ne pourront qu’aboutir à des finalités absurdes et déconnectées du réel. La définition même de la folie.
 
Pourquoi est-ce que les médias et les comités scientifiques des gouvernements ne tiennent-ils pas compte des bonnes données ? Poser cette question c’est commencer à faire vaciller un paradigme tenace qui empoisonne nos vies et le principe même de démocratie (démos kratos, le gouvernement par le peuple), paradigme qui nous maintient dans l’illusion que les médias et les gouvernements sont honnêtement au service de la population. 
 
Or, plusieurs auteurs nous démontrent assez facilement depuis quelques années qu’il n’en est rien ; ces pouvoirs sont au service d’un autre pouvoir, celui de la haute finance, celle-là même qui est liée aux GAFAM et aux industries mondiales avec lesquels ils partagent des intérêts qui ne sont pas ceux du peuple. 
 
Comme l’explique le professeur Raoult et l’anthropologue Jean Dominique Michel invité à l’IHU ainsi que beaucoup d’autres experts médicaux, la corruption systémique est telle de nos jours que la plupart de la science est frauduleuse, celle-là même qui est utilisée pour justifier à coups d’études trafiquées le bien fondé des masques, du confinement, des test PCR et enfin des vaccins anti-covid.
 
Leçon n°2 : Notre recherche névrotique de solutions renforce nos problèmes 
 
Les théoriciens de l’école de Palo Alto, une école de thérapie, dite « brève », a montré au travers de différentes études que chaque fois que des solutions tentées, sans succès, sont à nouveau appliquées, non seulement elles ne résoudront pas le problème, mais elles le renforceront et le perpétueront .
Ainsi des phobiques essaient habituellement par tous les moyens d’éviter toutes situations qui déclenchent leurs peurs ce qui paradoxalement risque d’augmenter leurs réactions phobiques car chaque évitement confirme le danger. 
Tel un cercle vicieux la personne souffrant de troubles phobiques tend à s’isoler et son existence devient vite dominée par l’évitement, ce qui fait dire aux théoriciens de la thérapie brève stratégique que le sujet construit lui-même son trouble phobique de par ses tentatives de solutions inadaptées .
Ce cercle vicieux peut aussi être renforcé par l’environnement du sujet, sa famille, ses amis, qui avec les meilleures intentions du monde, vont vouloir « aider » et « comprendre » en l’aidant à éviter, ou en essayant de forcer, de rationaliser ; toutes tentatives qui vont renforcer la grandeur de la difficulté tout comme l’impression que le sujet a un gros problème, ce qui va lui enlever sa confiance, voire le rendre dépendant.
 
Nous assistons avec ce « coronacircus » au même phénomène circulaire névrotique… ainsi : 
 
- Plus j’ai peur de ce virus, plus je me protège, un masque ne suffisant pas, j’en mets deux et plus. J’affaiblis ainsi mon système immunitaire tout à fait capable la plupart du temps de lutter contre ce virus...
- Plus j’ai peur, plus je me protège, plus je me confine mais plus je me confine, plus je me rends malade...
- Plus nous souhaitons protéger les personnes âgées, plus nous les isolons, les maltraitons et plus nous les rendons malheureuses et malades...
- Plus nous souhaitons le bien des jeunes et les protéger, plus nous rendons leur vie difficile et infernale avec le port du masque obligatoire, l’arrêt des activités sociales, toutes les interdictions...
- Plus nous souhaitons de manière névrotique nous protéger de ce virus, dont nous oublions qu’il tue à 0,05% sans traitements et que de plus il y a des traitements efficaces simples et inoffensifs, plus nous créons des vaccins à la-va-vite qui, de par leurs effets secondaires, font que les vaccinés remplissent maintenant plus les hôpitaux que les non vaccinés...
 
En bref, ce virus qui rend fou comme l’écrivait le sombre BHL, fait que plus nous souhaitons nous en protéger, plus nous nous rendons paradoxalement malades et affaiblissons notre système immunitaire... Comme le disait Saint-Bernard au XIIe siècle, l’enfer est pavé de bonnes intentions.
 
Ces médicaments achetés à coup de milliards, (Remdesivir, vaccins) et censés nous protéger, créent en fait des nouveaux variants selon le professeur Raoult. Ce qui nous met dans le cercle vicieux de devoir augmenter les injections et encore créer de nouveaux vaccins à la grande joie des industries...
 
La thérapie brève stratégique nous explique que lorsque les tentatives de solutions aggravent les problèmes il est important que le client puisse identifier sa logique dysfonctionnelle et effectuer « un 180° » afin de bloquer sa persistance à appliquer des solutions inappropriées renforçant le problème. Pour sortir de cette circularité destructrice il est indispensable de prendre du recul.
 
Malheureusement, comme le montrent les études en psychologie qui portent sur ce qu’on nomme les « biais cognitifs », les êtres humains éprouvent une certaine difficulté à changer de perspective et de comportement, même lorsque leurs schémas habituels s’avèrent inadéquats.
 
Ce que démontrent brillamment ces personnes qui se promènent seules dans la nature avec un masque ou celles qui voyant les effets secondaires désastreux des vaccins continuent à croire, telles des adeptes d’une religion (une secte serait plus indiquée ici), au sauveur ultime que représente la piqûre.
 
Leçon n°3 : Nous préférons le groupe à la vérité
 
Les neurosciences et les recherches dans le domaine de l’intelligence émotionnelle nous confirment que nous sommes essentiellement des caméléons émotionnels et des animaux de meute. 
Comme le décrit Howard Bloom dans son « principe de Lucifer », ce qui motive nos actions ne sont pas tant nos valeurs que les forces de ce qu’il nomme « préséance », à savoir les rapports de force et la loi du plus fort.
 
Jacques Fradin, médecin et disciple du philosophe biologiste Henri Laborit a mis en évidence dans sa théorie des quatre territoires préfrontaux l’importance du cerveau paléo limbique, la partie la plus ancienne du « cerveau limbique », située juste au-dessous du corps calleux. Cette partie gère les rapports de force et définit dès le plus jeune âge le curseur entre les « dominés » et les « dominants ».
 
En intelligence émotionnelle grâce aux travaux de Joseph Ledoux de la New York University et un des pères fondateurs de l’IE, les processus neuronaux liés aux émotions, particulièrement la peur, ont montré que les émotions prennent en otage notre conscience et sont plus rapides que cette dernière liée généralement à l’utilisation du cerveau préfrontal.
En situation de peur chronique ou en cas de traumatismes, nous sommes « neuronalement » quasi incapables, pour la plupart, d’actionner une pensée complexe, une remise en question ou de la créativité. Nous sommes aussi dès lors incapables de déceler les manipulations complexes.
 
C’est ainsi aussi que s’expliquent biologiquement les symptômes de stress post traumatiques et les phobies. En situation de peur chronique notre cerveau bloque le préfrontal, siège de notre conscience et de notre pensée complexe et nous rend prisonniers des cerveaux néo et paléolimbique. Ces cerveaux nous font agir comme des bêtes dans une meute, scrutant inconsciemment les rapports de force pour se soumettre servilement aux plus dominants.
 
Certains parlent des moutons et la métaphore populaire s’avère, au-delà de la moquerie, une analogie au final pertinente. Nous préférons dans cet état suivre le troupeau plutôt que de connaître la vérité. Platon avait vu juste dans sa caverne..
 
Puisque les gouvernements sont effectivement malveillants et qu’ils s’associent les services des meilleurs cabinets d’ingénierie sociale pour manipuler et asservir l’opinion, ils sont enclins grâce à ces connaissances sur le cerveau humain de :
 
- générer de la peur de manière chronique, comme par exemple de comptabiliser le nombre de morts chaque jour, 
- d’abaisser la définition d’une pandémie pour pouvoir utiliser ce terme à outrance sur le long terme, 
- de culpabiliser les citoyens en leur mettant la responsabilité de l’épidémie sur leurs épaules (plutôt que de reconnaître que ce sont les suppressions depuis 20 ans des lits d’hôpitaux qui conduisent chaque année aux mêmes périodes à un engorgement additionné lors de cette crise de l’interdiction aux médecins de soigner),
- de créer une menace de vagues d’épidémies pour maintenir le stress
- de créer chez les plus crédules un besoin d’urgence de vaccination, pour les plus crédules par la peur de ne pas avoir assez de stock (« il faut se dépêcher, il n’y en aura pas pour sauver tout le monde »), et pour les plus récalcitrants la menace d’amendes lourdes et d’un an d’emprisonnement si par exemple l’on ose rentrer plusieurs fois dans un restaurant sans passe sanitaire.
 
Leçon n°4 : l’être humain est lâche, orgueilleux, paresseux et égoïste
 
Nous constatons que de manière générale la nature humaine n’est pas brillante quand elle est stressée. L’être humain quand il est mû par ses cerveaux primaires se comporte de manière primaire, obéissant lâchement à la loi des dominants, (les gouvernements et les médias), et ce même s’il n’est pas d’accord. 
 
Il se conforme socialement. Il a peur de perdre son travail, ses revenus, ses plaisirs. Il n’a plus non plus, nous l’avons vu, accès à sa conscience et il devient paresseux intellectuellement, abdiquant de son esprit critique, aidé en cela par Netflix qui l’endort et les médias de la honte qui, sur des fausses prémices, l’hypnotisent négativement et entretiennent les narratifs constants de la peur.
Ainsi, comme l’ont brillamment démontré les sociologues de l’expérience du jeu de la mort, reprenant la fameuse expérience de Stanley Milgram, l’être humain préfère torturer que désobéir, aussi affligeant cela soit-il.
 
Les nombreuses autres expériences de psychologie sociale (Ash, étude de Stantford qui a inspiré un film, et qui malgré ses biais démontrent le peu de conscience des sujets soumis, ainsi que le démontre aussi l’expérience de la troisième vague) ont toutes montré que nous avons une tendance lâche au conformisme et une difficulté particulière à reconnaître nos torts.
 
Ainsi, l’obstacle de taille auquel nous serons sans doute confrontés à l’avenir, sera pour toutes les personnes ayant été manipulées par ce narratif de la peur, de reconnaître leurs torts et leurs comportements absurdes. L’orgueil sera notre principal obstacle dans l’avenir.
 
Tout comme les soldats qui ne faisaient qu’obéir aux ordres en lâchant des bombes sur des villages civils, ou ceux qui fermaient simplement les portes des trains qui emportaient les innocents, il ne sera pas aisé pour eux de reconnaître qu’ils ont participé à générer de la souffrance dans la société. Eux c’est-à-dire : 
 
- les journalistes qui ont participé à la désinformation et qui par peur de perdre leur emploi s’accommodent tant bien que mal avec leur conscience ; essayant de se persuader que « cela n’est pas si grave », 
- les directeurs d’école, enseignants et pédiatres qui ont forcé le masque nocif à l’école,
- les policiers qui ont mis des amendes sur base de consignes absurdes,
- les commerçants qui ont joué « le jeu » en interdisant l’entrée aux non masqués et bientôt aux non vaccinés,
- les restaurateurs et autres entreprises qui ont silencieusement accepté les aides pour ne pas se révolter,
- les médecins qui souvent conditionnés il est vrai à trahir leur serment d’Hippocrate, ont refusé de traiter et ont ensuite harcelé leurs patients pour une vaccination criminelle au vu des effets secondaires, 
- enfin, les parlementaires qui, vu leur salaire et leur accès aux connaissances, ont pour la plupart d’entre eux trompé sciemment le peuple.
 
Leçon n°5 : l’intelligence n’est pas la conscience
 
Au final, qui a pu garder son calme dans cette crise ? Qui a pu conserver son humanité et utiliser celle-ci pour développer sa conscience et aider son prochain ? 
Certainement pas les artistes disparus depuis un an et demi, ni les philosophes (excepté Comte Sponville), encore moins les intellectuels, universitaires, sociologues, et autres diplômés de médecine, de droit, de sociologie, de psychologie etc. On cherchera en vain à l’aune de ce chaos à quoi ont servi leurs années d’entrainement intellectuel.
 
On le voit, l’intelligence n’est pas signe de conscience, un des pires exemples étant celui de Michel Onfray en faveur du pass sanitaire, faisant se retourner dans leurs tombes toutes les personnalités qu’il a remises à l’honneur à travers ses écrits pour leurs capacités à déconstruire l’ordre établi et les totalitarismes. 
 
J’en profite a contrario pour rendre ici hommage à Pascal Sacré, ce médecin belge qui s’est fait licencier violemment pour avoir partagé sa volonté de soigner la covid et sa déconstruction en 2020 du narratif de la peur.
 
Ceux qui se distinguent le plus, à part quelques exceptions héroïques, sont les anonymes qui ont pu garder leur bon sens, et comme ils l’on dit fort justement : l’urgence est d’éteindre la tv et d’allumer les cerveaux.
 
M’étant positionné dès le début 2020 au travers de textes et vidéos, j’ai perdu des clients et amis mais j’ai aussi gagné de nouveaux clients (et de meilleurs amis), notamment des personnes qui, grâce à leur sensibilité et leur humilité, ont pu seules remettre en question le narratif de la peur. 
 
Sans forcément la maitrise d’outils intellectuels, comme la connaissance des processus communs et récurrents lors de la naissance des dictatures, ceux-ci ont « senti » que les prémices sur lesquelles se basent toutes ces lois et décrets liberticides n’étaient pas logiques, n’étaient pas justes et dignes des humains.
 
Ces personnes, ces anonymes, parfois artistes, parfois intellectuels ou parfois simples mères de famille, une profession éminemment respectable, ont écouté leur cœur plutôt que leur cerveau limbique quand tout le monde paniquait, ils ont su chercher d’autres informations alternatives pour vérifier, croiser les sources d’informations, de médecins, de virologues, d’infirmières, en minorité au début.
 
Ceux-ci face à une campagne de dénigrement sans précédent ont dû se réunir en collectifs, tels Réinfocovid, Bonsens, Réaction19 et autres médias courageux, France Soir, Kairos et tant d’autres, et nous avons continué grâce à eux à maintenir ce bon sens si nécessaire et ne pas céder à cette bouffée délirante collective piratant, « hackant » notre cerveau émotionnel.
 
Ces êtres humains anonymes et moins anonymes sont les gardiens de la vie, de l’humanité et sont précieux. En fait je parle de vous, vous qui lisez ces lignes. Vous êtes ceux qui ont été capables de déjouer ces pièges et bugs psychologiques, vous êtes ceux qui avez gardé contact avec votre cœur et votre conscience.
 
C’est purement admirable et les générations futures vous admireront et se demanderont en leur for intérieur si eux aussi à votre place auraient eu assez de conscience pour faire pareil.
 
Je sais que souvent vous vous sentez seul(e)s, vous doutez car habité(e)s plus par l’humilité que par l’orgueil des « sachants » qui savent tout du haut de leurs certitudes, celles dont on rira un jour.
 
Vous êtes les pionniers de la Nouvelle Terre, les vraies héroïnes, les vrais héros et au travers de cette analyse, je souhaite vous rendre respectueusement hommage et vous remercier.
 
Eric Remacle, psychothérapeute, diplômé en psychologie appliquée, spécialiste en intelligence émotionnelle et en traumatologie
 
 

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