Appel de Macron aux chercheurs : déjà plus de 150 candidats
Un millier de scientifiques ont répondu à l'invitation lancée par le président Emmanuel Macron pour qu'ils viennent travailler en France sur le climat, dont plus de 150 vont pouvoir présenter un dossier de candidature, a indiqué vendredi le CNRS.
Cette invitation avait été lancée le 1er juin, après la décision de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord de Paris. Les chercheurs intéressés ont jusqu'au 31 août pour se manifester.
"A ce jour, 154 chercheurs correspondent aux critères spécifiques demandés et ont été invités à remplir un dossier de candidature", indique à l'AFP le CNRS. "D'autres candidatures arrivent".
Depuis son lancement, le site internet www.makeourplanetgreatagain.fr a enregistré plusieurs milliers de manifestations, dont un millier venant de scientifiques. Pour le CNRS, mandaté pour étudier les candidatures, plus de 150 correspondaient aux critères spécifiques pour pouvoir candidater.
Une fois l'ensemble des candidats connu, "la sélection se fera en deux temps. Une première sélection se fera sur les réalisations scientifiques des personnes, sur CV, et une seconde sera basée sur leur un projet scientifique à réaliser dans un laboratoire français", explique le Centre national de la recherche scientifique.
La nationalité des 154 chercheurs invités à remplir un dossier de candidature n'est, pour l'instant, pas connue. Ce que l'on sait en revanche, c'est que, sur le millier de scientifiques qui se sont manifestés sur le site de l'Élysée, la moitié étaient américains. Au total, 97 nationalités différentes ont répondu.
"On peut être très satisfait qu'autant de scientifiques se soient mobilisés en si peu de temps", note le CNRS.
La France avait annoncé, mis juin, débloquer 30 millions d'euros pour "Make our planet great again" (rendre à notre planète sa grandeur). Une somme équivalente sera versée par les institutions de recherche intéressées.
Le programme s'adresse à des scientifiques titulaires d'une thèse depuis plus de 4 ans, établis à l'étranger, travaillant dans les sciences du climat, l’observation et la compréhension du Système Terre, et les Sciences et technologies de la transition énergétique.
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