Après Najat Vallaud-Belkacem, c'est au tour de Marion Maréchal-Le Pen d'être victime d'une "fake news"
Décidemment, malgré la fin de la campagne pour l'élection présidentielle, les "fakes news" ("fausses information", en français) ont la vie dure. Plusieurs personnalités politiques peuvent en témoigner, à l'image de l'ancienne ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, invitée de l'émission On n'est pas couché samedi 20.
Un article de Gala, en date du mercredi 17, expliquerait "pourquoi Marion Maréchal ne veut plus s’appeler Le Pen". Selon le journal, l'élu FN souhaiterait donc abandonner le nom Le Pen pour devenir Marion Maréchal, un patronyme moins difficile à porter, notamment dans le secteur privé où elle souhaite désormais faire carrière.
La nièce de la présidente du FN et petite-fille de Jean-Marie Le Pen, le fondateur du parti, a démenti vouloir changer de nom. Sur Twitter, dimanche 21, celle qui est encore députée FN du Vaucluse pour un temps a assuré que l'information était fausse.
"Puisque cette bêtise prend de l'ampleur: je tiens à préciser que cette histoire +d'abandonner mon nom+ est fausse. #FakeNews", a-t-elle inscrit sur le réseau social. Une allusion aux fausses nouvelles qui ont inondé la campagne présidentielle... et que nombre de cadres du FN ont par ailleurs relayées.
Puisque cette bêtise prend de l'ampleur : je tiens à préciser que cette histoire "d'abandonner mon nom" est fausse. #FakeNews
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 20 mai 2017
Début mai, après la défaite de Marine Le Pen face à Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle, Marion Maréchal-Le Pen a annoncé qu’elle arrêtait la politique. La benjamine de l'Assemblée nationale expliquait qu'elle "sort(ait) quelque temps" du monde politique, "aspirant à travailler" dans "le monde de l'entreprise" mais aussi à "consacrer plus de temps" à sa vie familiale.
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