Cambadélis appelle les électeurs de gauche à se rassembler
Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis appelle ce mardi 29 "l'ensemble des électeurs de gauche" à "mettre de l'ordre dans la gauche" via la primaire des 22 et 29 janvier et mettre fin à son "fractionnement", visible jusque dans les rangs de l'exécutif.
"J'appelle l'ensemble des électeurs de gauche à venir mettre de l'ordre dans la gauche en participant aux primaires", a déclaré M. Cambadélis sur Europe 1.
"Aujourd'hui il y a un émiettement, un fractionnement, une situation où plus personne ne se retrouve. Le seul moyen pour que la gauche soit au deuxième tour de la présidentielle, et c'est nécessaire vu le Front national et François Fillon, c'est de participer à la primaire de toute la gauche", a poursuivi le député de Paris.
M. Macron et Mélenchon ont déjà dit qu'ils ne souhaitent pas participer à la primaire. "Mais ce sont les électeurs qui vont les rallier! Plus il y aura d'électeurs, plus cela pèsera sur leur position individuelle, plus il y aura de rassemblement", a pronostiqué le député de Paris.
"Je vous affirme ce matin: il y aura une primaire de la Belle alliance populaire. C'est une décision du Parti socialiste et personne ne me fera reculer là-dessus", a dit M. Cambadélis. Des proches de François Hollande lui conseillent de ne plus y participer, invoquant le fait qu'Arnaud Montebourg a "invité" les électeurs de droite à venir sanctionner le président sortant.
"Le président de la République", qui doit annoncer sa décision avant le 15 décembre, "prend son temps. Il n'est pas sous la pression de l'événement, contrairement à d'autres, ce qui fait un chef d'Etat: il a du sang-froid", a dit M. Cambadélis.
Après un embryon de crise institutionnelle, Manuel Valls est rentré dans le rang lundi, excluant visiblement de démissionner et d'affronter le président lors de la primaire organisée par le PS. La veille, dans le JDD, le Premier ministre n'excluait pas cette hypothèse suggérée par le président (PS) de l'Assemblée Claude Bartolone.
"Tout le monde a compris que la logique médiatique était plus forte que la logique politique, et qu'il était nécessaire de mettre un peu d'ordre dans ce débat-là", a commenté M. Cambadélis.
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