Christian Estrosi sur la Grèce : il faut "qu'Athènes tienne ses engagements"

Christian Estrosi était l’invité de France Info ce mardi matin. Le maire de Nice, candidat Les Républicains aux élections régionales, est revenu sur le nouveau plan d’aide accordé à la Grèce est s’est exprimé sur la situation des migrants.

Nouveau plan d’aide accordé à Athènes

"C’est une bonne nouvelle à une seule condition: c’est qu’Athènes tienne ses engagements et que les contribuables européens, essentiellement Français, n’en fassent pas les frais".

"Je n’étais pas très favorable à l’accord que monsieur Hollande a tenté d’arracher. Il est important d’y voir un peu plus clair sur la manière dont les Grecs tiendront cette fois-ci les engagements qu’ils n’ont jamais respecté jusque-là".

 

Engagements budgétaires de la France

"La seule différence c’est qu’avant 2012, nous nous orientions  d’année en année vers la baisse des déficits. Depuis cette date, nous n’avons cessé de voir les déficits filer et la France de pas respecter cette baisse progressive".

 

Europe: 2 milliards d’euros débloqués pour aider les pays européens à faire face à l’arrivée de migrants

"Ce n’est pas une bonne solution. La bonne solution c’est de veiller à ce que nous n’ayons plus d’afflux de migrants. Nous n’avons pas les moyens de les accueillir, de les loger avec la dignité nécessaire alors que nous ne pouvons pas répondre à tant de centaines de milliers de Français en matière de chômage, d’emplois".

"Nous avons parmi ces migrants des terroristes de Daech qui s’infiltrent. Les services de renseignement ne cessent de nous alerter là-dessus".

"Je pense que l’Europe ferait mieux de prendre des mesures surtout de fermeté, d’organisation pour endiguer les flux migratoires au sud de l’Europe avec un blocus aérien et maritime et en s’attaquant aux passeurs qui, depuis la corne de l’Afrique, aujourd’hui sont de véritables barbares en puissance qui organisent tout cela".

 

Situation des Syriens qui partent de leur pays en guerre

"Il faut que l’Union européenne prenne ses responsabilités vis-à-vis de Daech, vis-à-vis du terrorisme international. Nous sommes déjà en guerre en Irak, en Syrie aussi. Nous avons à défendre les chrétiens d’Orient qui aujourd’hui sont persécutés. Et plutôt que de mener ce combat là où nous devrions le mener, nous sommes en train de proposer des droits d’asile avec toutes les conséquences que cela aura sur notre société".

"Nous avons déjà à répondre aux attentes des Français qui souffrent et à prendre en même temps des mesures pour exterminer aujourd’hui un terrorisme qui frappe non seulement l’extérieur de nos frontières mais à l‘intérieur même de nos frontières".