Code du travail : Macron "garde la main", estime la presse

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Par AFP
Publié le 13 septembre 2017 - 08:33
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Uen banderole demande le "retrait des ordonnances" lors de la manifestation à Nantes le 12 septembre
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© LOIC VENANCE / AFP
Uen banderole demande le "retrait des ordonnances" lors de la manifestation à Nantes le 12 septembre 2017
© LOIC VENANCE / AFP

Emmanuel Macron "a encore la main" après la première journée de manifestations contre son projet de réforme du Code du travail, estime la presse de mercredi.

"Une mobilisation respectable mais insuffisante face à la détermination du gouvernement", estime Le Parisien. Dans son éditorial, Frédéric Vézard retient "ce jeu d'images - des opposants en grève d'un côté, un président qui s'active de l'autre - qui restera de ce 12 septembre 2017. Un jeu qui permet au chef de l'Etat de garder la main".

"Martinez a gagné mais Macron n’a pas perdu", estime dans Libération Laurent Joffrin pour qui "Macron a encore la main…"

Le Figaro juge que "la CGT peine à mobiliser" et son éditorialiste Gaëtan de Capèle affirme que le syndicat "peut toujours comptabiliser des centaines de milliers de manifestants fantômes, sa journée de mobilisation contre la loi travail ne ressemble en rien à la vague protestataire qu’elle promettait".

Point de vue diamétralement opposé dans L'Humanité, où Patrick Apel-Muller assure que "+l’épreuve du feu+ redoutée par le Figaro ne sera pas une simple bordée en forme de baroud d’honneur. M. Macron a engagé la France dans des conflits sociaux à répétition. À peine élu, il trouve à qui parler…"

"Ni une déferlante menaçant de tout emporter. Ni une vaguelette allant se perdre dans les sables. Plutôt un coup de semonce", juge Patrice Moyon dans Ouest-France.

Selon Yolande Baldeweck de L'Alsace, "les prochains rendez-vous, et en particulier l’appel à manifester lancé par Jean-Luc Mélenchon pour le 23 septembre, montreront si la jonction se fera entre syndicats, y compris étudiants, et partis politiques".

C'est pourquoi, "il ne faut pas pour autant enterrer le mouvement. Parfois, il suffit d’une étincelle pour que des mécontents d’horizons différents s’agrègent et finissent par converger", conclut Olivier Pirot dans La Nouvelle République du Centre ouest.

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