DSK critique sévèrement le gouvernement et le Parti socialiste
Ces déclarations, sévères, de Dominique Strauss-Kahn sur le gouvernement et le Parti socialiste auraient pu passer inaperçues. Lundi 7, suite à la conférence de presse de François Hollande, l'ancien patron du FMI a passé la soirée dans un café PMU du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), à l'invitation d'une quinzaine de blogueurs. Durant ces deux heures d'échanges informels, où il était strictement interdit de tweeter ou de prendre des photos mais dont France Info a révélé la substance ce lundi 14, DSK s'est montré sévère envers le PS et les membres du gouvernement. Il a jugé que ce dernier "navigue à vue" et n'a "pas de vision".
Quant au Parti socialiste, c'est un "astre mort", a estimé l'ancien ministre de l'Economie. Pas plus de tendresse pour les ministres. Emmanuel Macron en particulier a été décrit comme "sympathique" mais "maladroit" et Ségolène Royal trop "approximative", notamment sur la question du nucléaire.
DSK s'est aussi alarmé de la surmédiatisation de la vie politique qui rend, selon lui, l'action difficile. Il a par ailleurs estimé que lui-même "avait pris trop de coups". A ce titre, interrogé sur un hypothétique retour à la vie politique, DSK s'est montré ferme: "Je ne reviendrai jamais", a-t-il fait savoir. Tout en laissant ouverte une petite porte: "Sauf si il y a un million de personnes devant chez moi".
L'ancien directeur gérénal du Fonds monétaire internatioinal est enfin revenu sur ce tweet énigmatique qui avait enflammé les réseaux sociaux, à l'occasion de son retour sur Twitter en juin dernier: "Jack is back". Selon France Info, il s'agissait bien d'une référence au héros de la série 24 heures chrono, Jack Bauer, dans l'optique de faire le buzz et de récolter un maximum de followers. C'est chose faite puisque l'ancien directeur du FMI en possède plus de 65.000. Mission accomplie.
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