El Khomri dénonce "l'agressivité" de Sarkozy, qui se base sur "une vision de la France qui divise"
L’intervention de Nicolas Sarkozy lors de la première de L’Emission politique diffusée ce jeudi 15 septembre sur France 2 a, sans surprise, fait réagir avec de nombreuses critiques à gauche contre un ancien chef de l’Etat qui aurait éludé les questions qui fâchent.
Invitée sur l’antenne de RTL ce vendredi 16 , la ministre du Travail Myriam El Khomri n’a pas mâché ses mots pour critiquer la perspective d’un retour de Nicolas Sarkozy à l’Elysée qu’elle ne "souhaite absolument pas".
Dans la foulée, la ministre n’a pas manqué d’égratiner frontalement le positionnement de celui est en train de grignoter son retard initial, du moins dans les sondages, pour la primaire de la droite: "L’agressivité, la vision de la France, des coupables désignés: des musulmans, des chômeurs, des fonctionnaires, des syndicalistes, voilà la réalité de ce qu’il présente aujourd’hui aux Français", a-t-elle déclaré. "J'ai eu le sentiment qu'il participait à une primaire de l'extrême droite" (...) c'est une vision de la France qui divise".
Des propos qui allaient dans le même sens que ceux prononcés dans le même temps par Jean-Christophe Cambadélis le premier secrétaire du PS qui, invité sur France Info a expliqué que l’ancien chef de l’Etat avait comme objectif principal de "s’émanciper de l’Etat de droit".
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