Florian Philippot : la loi sur le renseignement est "une victoire pour le terrorisme"
La loi sur le renseignement jugée jeudi 23 conforme à la Constitution: Manuel Valls a parlé de "progrès décisif"
"Cette loi est une petite victoire pour le terrorisme".
"Cette loi restreint fortement les libertés des Français dans un tas de domaines (…) c'est une surveillance généralisée des Français, une loi liberticide et en même temps parfaitement inutile".
"Cette loi permet au gouvernement de faire sa communication mais il n'y a rien sur le retour des frontières nationales (...) rien sur la déchéance des nationalités françaises sur les djihadistes binationaux".
"Le renseignement a perdu 14% de ses moyens sous Sarkozy. Ces moyens n'ont pas été restaurés".
Le FN pourtant d'habitude partisan d'une politique sécuritaire
"Le sécuritaire, c'est de la sécurité efficace, c'est redonner des moyens, de vraies capacités d'agir: comme fermer les mosquées extrémistes, une vraie mesure déjà mise en place en Tunisie et en Egypte (…) Ce n'est pas liberticide".
"Quand on restreint les libertés qui gagne? Les terroristes".
"Je ne vois pas du tout l'intérêt de cette loi".
La loi sur le renseignement a vocation à stopper les loups solitaires
"Dans tous les attentats de ces derniers mois, les personnages étaient connus des services de renseignements, ils étaient fichés mais les forces de l'ordre manquaient de moyens pour les arrêter".
"On devrait mettre le paquet sur ceux qu'il faut suivre mais ne pas aller sur une espèce de saupoudrage sur l'ensemble de la population française".
"Si le gouvernement m'annonce qu'il ne fait pas cette loi sur les droits des étrangers (…) alors je serais heureux".
Cette loi sur le droit des étrangers dit qu'il faut restreindre l'immigration irrégulière
"Je n'ai pas vu ça dans cette loi".
"C'est une loi qui fait que le centre de rétention pour les clandestins n'est plus la norme mais l'exception. Ce n'est pas un signal de fermeté mais de laxisme".
"On est au niveau des fenêtres cela va arriver au plafond".
Les éleveurs restent mobilisés. Après la mise en place du plan d'urgence ne devraient-ils pas arrêter et négocier?
"Peut-être que le syndicat voudra négocier (…) mais la base n'a pas obtenu ce qu'elle voulait".
"Le plan accordé n'est pas structurel: il est menacé d'être illégal (…) Je crains la jurisprudence illégale des fruits et légumes (…) Si c'est pour leur demander dans un ou deux ans de tout rembourser avec des intérêts, cela sera un désastre".
"On nous dit qu'il faut manger français dans les cantines scolaires, je suis d'accord (…) pour cela il faut se défaire des règles de l'Union européenne (…) C'est la politique du verbe de Manuel Valls (…) Sarkozy aussi, Bayrou également, mais ils sont soumis à l'UE et savent qu'elle l'interdit".
"Le problème là n'est pas forcément de sortir de l'UE (…) c'est se défaire de règles contreproductives. Il y a la concurrence déloyale qui fait que nos éleveurs sont mis en concurrence avec l'Allemagne qui paye dans ses abattoirs ses employés trois euros de l'heure (…) Sur l'aspect fraude, son principe même n'est pas remis en cause car il est soutenu par l'UE +sans-frontièriste+".
"L'élevage, l'agriculture en France c'est de la qualité, de la tradition, du savoir-faire et des emplois par milliers (…) C'est la France des oubliés, de la ruralité, des petites communes (…) tellement méprisée depuis des années qu'elle doit se faire entendre".
Jean-Marie Le Pen veut présenter sa propre liste en PACA
"Il est en stratégie de terre brulée pour lui-même. Cela fait quelques mois que ça dure, qu'il est extrêmement injurieux (...) envers tout le monde".
"Le FN ne veut pas de lui et Jean-Marie Le Pen ne veut pas du FN".
"On attend l'appel du 28 juillet mais il faut entendre l'appel des adhérents. Beaucoup disent qu'ils ne voulaient pas venir à cause des déclarations de Jean-Marie Le Pen mais qui maintenant viennent vers nous (…) car ils ont assez de l'UMPS (…) ils nous disent: +on peut venir avec vous faire un petit bout de ce grand chemin pour la France+".
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