François Bayrou sera-t-il candidat ? Une actualisation de son site Internet ne laisse guère de doutes

Le site Internet de François Bayrou a été actualisé –puis rapidement corrigé dans la foulée– avec une publication qui ne laisse guère de doutes sur son intention de se présenter à la présidentielle. Il doit exprimer sa volonté ce mercredi, à 16h30.

François Bayrou sera-t-il candidat à l'élection présidentielle? C'est lors d'une conférence de presse prévue ce mercredi 22, à 16h30, que le président du MoDem, qui a déjà été candidat à trois reprises (2002, 2007 et 2012), doit se prononcer sur une quatrième campagne.

Son entourage affirme ne pas être au courant de ses intentions, et François Bayrou entretenait un certain mystère sur ses intentions. Mais c'est une actualisation de son site Internet, présentée comme involontaire (car corrigée quelques minutes après la publication) qui semble ôter les doutes.

En effet, pendant quelques instants, une page d'accueil était visible sur www.bayrou.fr montrant une photo de François Bayrou posant un côté d'un formulaire de contact à remplir, afin de recevoir sans doute une newsletter afin de "suivre la campagne".

.@bayrou vient de mettre à jour la redirection de https://t.co/hkfbOYxckH
"Les Français sont mûrs pour des temps nouveaux." pic.twitter.com/3GKRmbSDSV

— Bastien Hugues (@bastienhugues) 22 février 2017

Si l'on en croit donc cette page, il ne fait aucun doute que le centriste s'apprête à repartir au combat, dans un contexte qui s'annonce très difficile. La performance de 2007, lors de laquelle François Bayrou avait fini troisième du premier tour avec 18,57% des voix, surpassant Jean-Marie Le Pen (10,44%), mais finissant finalement loin derrière Nicolas Sarkozy (31,18%) et Ségolène Royal (25,87%). En 2012, il avait fini cinquième avec un très décevant 9,13%, étant dépassé aussi bien par Marine le Pen, que Jean-Luc Mélenchon.

Selon les observateurs, une candidature de François Bayrou pourrait affaiblir celle d'Emmanuel Macron qui voit ses sondages se ternir, et, dans une moindre mesure,  celle de François Fillon.