"Le sort de la Grèce et de l'euro se joue aujourd'hui" pour Pierre Moscovici
Une énième réunion de la dernière chance
"C'est vraiment une journée très importante pour la Grèce, l'euro, l'Europe toute entière, oui c'est un sommet décisif. C'est le sort de la Grèce et de l'euro qui se joue aujourd'hui".
Un accord possible
"Je le crois et il doit (y en avoir un). Mais nous arrivons au moment décisif car le 30 juin s'achève le programme d'aide européen envers la Grèce et c'est aussi l'échéance de remboursement du FMI (à qui la Grèce doit rembourser 1,5 milliard d'euro, NDLR). Les liquidités s'évaporent (du fait de retraits massifs des épargnants, NDLR) et il faut agir maintenant".
Une "bonne base" de négociations selon la Commission européenne
"Ça fait plusieurs mois que les institutions travaillent avec les autorités grecques, que cette négociation progresse mais pas suffisamment sur le plan politique et technique. (…) Le gouvernement grec a compris qu'il fallait envoyer des contre-propositions sérieuses".
"C'est hier soir qu'elles sont arrivées et pour moi elles vont dans le bon sens, il y a de quoi discuter".
"Je crois qu'un accord sera trouvé ce soir".
La Grèce maintenue artificiellement à flot
"Je ne parle pas comme ça. Il y a un pays qui a connu une crise terrible, qui a perdu 27 % de son PIB".
"On a mis de l'argent en Grèce, il faut maintenant en mettre pour le peuple grec".
"Il ne doit y avoir qu'un gagnant: l'Europe".
Une dette qui risque de n'être jamais remboursée
"Une dette doit être acquittée. En 2012,les négociations prévoyaient que si la Grèce mettait en place des réformes sérieuses, il pourrait y avoir un accord".
"Les 7,2 milliards d'euros (le prêt que demande la Grèce, NDLR) sont conditionnés. Pas de réforme, pas de déboursement. Le but est que la Grèce puisse faire face à ses échéances et se relever. C'est l'avenir des Grecs qui est en jeu".
"La dette grecque représente environ 1.000 euros par contribuable (français)".
Le scénario de l'échec des négociations
"Je ne suis pas du tout dans ce scénario. Nous aurons avec M. Tsipras des réunions qui j'en suis sûr permettront de trouver une solution ce soir".
"Demain est un autre jour, tout est toujours possible mais je pense que la volonté politique de tous est de sauvegarder l'euro".
Les citoyens grecs retirent leur argent des banques en masse
"Ce sont les épargnants qui s'inquiètent, c'est une des raisons pour lesquelles nous devons agir très vite. Encore une fois nous allons dans le bon sens".
L'éventuel rachat de Bouygues par SFR pour 10 milliards d'euros
"A ce stade je n'en pense rien car le processus n'en est qu'à l'état de rumeur. Il faudra le soumettre à l'autorité de la concurrence et la Commission européenne aura son mot à dire. Je ne suis pas ministre de l'Economie, c'est le rôle d'Emmanuel Macron (de s'exprimer sur le sujet)".
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