Législatives - Derniers sondages : pourquoi vous n'en verrez pas de nouveaux aujourd'hui
Si certains sont sûrs de leur choix quant au candidat pour qui ils vont voter aux élections législatives qui se déroulent le 11 et 18 juin, certains scrutent les sondages pour affiner leur choix. Si ces derniers hésitent encore ce samedi 10, ils doivent se reporter aux dernières tendances publiées vendredi 9. En effet, la loi électorale interdit la publication de nouvelles enquêtes d'opinions depuis vendredi minuit en vertu de la trêve électorale.
En effet, les sondages d’opinion en rapport direct (intentions de vote) ou indirect (thèmes de la campagne électorale) avec des élections générales ou un référendum ne peuvent plus être publiés, diffusés ou commentés la veille et le jour de chaque tour de scrutin (article 11 de la loi de 1977).
Si cette interdiction concerne principalement les médias, elle s'applique aussi aux citoyens lambdas comme le souligne le Conseil constitutionnel: "Les citoyens ne sont pas non plus exemptés du respect de ces règles. Il est donc préférable de s’abstenir de toute activité de propagande la veille et le jour du scrutin".
Cette interdiction prendra fin dimanche 11 au soir à la fermeture effective du dernier bureau de vote sur le territoire métropolitain. Toute infraction est passible d'une amende de 75.000 euros.
Un peu plus de 47 millions de Français sont appelés aux urnes ces dimanches 11 et 18 juin dans les 577 circonscriptions de métropole, d'outre-mer et de l'étranger pour départager les 7.882 candidats à un siège à l'Assemblée nationale. Un nombre sensiblement supérieur à celui des législatives de 2012 auxquelles 6.603 aspirants députés étaient en lice.
Les sondages prédisent une majorité plus que confortable pour Emmanuel Macron, qui aurait ainsi les mains libres pour mener sa politique. Le nouveau président pourrait voir près -plus?- de 400 députés étiquetés à ses couleurs entrer au Palais Bourbon. Un raz-de-marée presque sans équivalent sous la Ve République, comparable au plébiscite en faveur du général De Gaulle en juin 1968. Les perdants annoncés, du PS à LR en passant par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, misent toutefois sur un sursaut de leurs électorats respectifs, voire sur une abstention record qui pourrait rebattre les cartes.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.