Législatives - Derniers sondages : pourquoi vous n'en verrez pas de nouveaux aujourd'hui

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 10 juin 2017 - 14:28
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Des affiches de campagne pour les élections législatives à Strasbourg (Bas-Rhin) le 30 mai 2017
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© FREDERICK FLORIN / AFP
La loi électorale interdit la publication de nouvelles enquêtes d'opinions depuis vendredi minuit en vertu de la trêve électorale.
© FREDERICK FLORIN / AFP
Les sondages sont utilisés par les médias pour commenter les tendances avant une élection mais aussi par certains électeurs pour guider leur choix. Toutefois, depuis vendredi minuit, tout nouveau sondage est interdit en vertu de la trêve électorale. Il n'y en aura donc pas de nouveau d'ici le résultat du scrutin législatif. Explications.

Si certains sont sûrs de leur choix quant au candidat pour qui ils vont voter aux élections législatives qui se déroulent le 11 et 18 juin, certains scrutent les sondages pour affiner leur choix. Si ces derniers hésitent encore ce samedi 10, ils doivent se reporter aux dernières tendances publiées vendredi 9. En effet, la loi électorale interdit la publication de nouvelles enquêtes d'opinions depuis vendredi minuit en vertu de la trêve électorale.

En effet, les sondages d’opinion en rapport direct (intentions de vote) ou indirect (thèmes de la campagne électorale) avec des élections générales ou un référendum ne peuvent plus être publiés, diffusés ou commentés la veille et le jour de chaque tour de scrutin (article 11 de la loi de 1977). 

Si cette interdiction concerne principalement les médias, elle s'applique aussi aux citoyens lambdas comme le souligne le Conseil constitutionnel: "Les citoyens ne sont pas non plus exemptés du respect de ces règles. Il est donc préférable de s’abstenir de toute activité de propagande la veille et le jour du scrutin".

Cette interdiction prendra fin dimanche 11 au soir à la fermeture effective du dernier bureau de vote sur le territoire métropolitain. Toute infraction est passible d'une amende de 75.000 euros.

Un peu plus de 47 millions de Français sont appelés aux urnes ces dimanches 11 et 18 juin dans les 577 circonscriptions de métropole, d'outre-mer et de l'étranger pour départager les 7.882 candidats à un siège à l'Assemblée nationale. Un nombre sensiblement supérieur à celui des législatives de 2012 auxquelles 6.603 aspirants députés étaient en lice.

Les sondages prédisent une majorité plus que confortable pour Emmanuel Macron, qui aurait ainsi les mains libres pour mener sa politique. Le nouveau président pourrait voir près -plus?- de 400 députés étiquetés à ses couleurs entrer au Palais Bourbon. Un raz-de-marée presque sans équivalent sous la Ve République, comparable au plébiscite en faveur du général De Gaulle en juin 1968. Les perdants annoncés, du PS à LR en passant par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, misent toutefois sur un sursaut de leurs électorats respectifs, voire sur une abstention record qui pourrait rebattre les cartes.

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