L'Etat va céder des participations mais pas forcément 100%, confirme Edouard Philippe
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a confirmé dimanche que l'Etat allait "céder des parties de capitaux" qu'il détient dans des entreprises, mais pas forcément 100%, et sans reprendre le mot de "privatisation" employé samedi par son ministre, Bruno Le Maire.
Ces cessions interviendront "au rythme et aux conditions les plus intéressantes pour l'Etat, pour alimenter des fonds qui serviront à financer l'innovation et la recherche", a-t-il dit.
A la question: "ce ne sera pas forcément 100%" qui seront cédés, il a répondu: "vous avez tout compris" et s'est refusé à donner le moindre chiffre sur les cessions prévues, ou sur leur date.
Samedi, le ministre de l'Economie avait indiqué qu'il annoncerait dans "quelques semaines" la privatisation de certaines entreprises afin de financer l'innovation. La Française des Jeux fait partie des pistes étudiées, selon certains experts.
M. Le Maire avait déjà annoncé début juillet qu'il prévoyait d'"importantes cessions d'actifs" pour financer l'innovation, à laquelle l'Etat destinera 10 milliards d'euros.
Pendant la campagne électorale, Emmanuel Macron avait promis d'alimenter ce fonds de 10 milliards par les dividendes tirés du portefeuille de l'Etat, mais aussi peut-être par quelques privatisations.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.