Macron en appelle à la "dignité de la vie publique"
Le candidat à l'élection présidentielle Emmanuel Macron a appelé samedi à la "dignité de la vie publique" lors d'un meeting à Caen.
"J'en appelle à la dignité de notre vie publique. La dignité, c'est de ne jamais accepter le mensonge, c'est de ne rien accepter de ce qui déconsidère la fonction politique, la parole donnée, c'est celle qui consiste à protéger nos institutions et l'Etat de droit", a déclaré le candidat d'En Marche!
"Le renouveau démocratique, il ne sera pas demain après-midi (dimanche) dans la rue au Trocadéro. Cela a un nom, c'est la réaction", a-t-il ajouté faisant allusion à la manifestation de soutien à François Fillon organisée sur cette place du coeur de Paris.
"Nous, nous ne participerons à aucune attaque contre la justice et son bien-fondé. Nous nous ne jouerons jamais avec les discours de peur, nous refuserons la peur et le repli", a ajouté l'ancien ministre de l'Economie.
Il a par ailleurs été particulièrement applaudi lorsqu'il a invité à "ne pas écouter ces voix" qui appellent à "refermer les frontières", lors de ce meeting normand qui a réuni près de 3.000 personnes, selon l'entourage de Macron.
Le candidat à la présidentielle a aussi raillé "les grands appareils qui faisaient leurs primaires, naguère, les mêmes qui d'ailleurs sont en train de la déconstruire et de nous expliquer qu'il faut reporter les élections, +on s'est trompés, celui qu'on avait choisi n'est finalement pas le bon+ (...), ce sont les fatigués de la démocratie, ce sont les hébétés".
Le candidat de 39 ans a encore une fois appelé les déçus de la droite, du centre et de la gauche à le rejoindre. A ceux "du centre et de la droite qui aujourd'hui doutent, sont blessés, se sentent floués (...) par des hommes qui ont décidé de ne plus prendre leurs responsabilités pour être dignes de la parole publique. Je leur dis (...) les valeurs dans lesquelles vous vous retrouvez, elles sont ici, rejoignez-les".
Emmanuel Macron a aussi lancé un appel "aux femmes et aux hommes de gauche qui doutent et se disent ça n'est pas possible, la gauche à laquelle je crois n'est pas un projet d'hier (...). Je leur dis vous avez ici le projet de la modernité, rejoignez-le".
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